Mélancholia, Victor Hugo
Commentaire de texte : Mélancholia, Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ihtimy • 17 Novembre 2024 • Commentaire de texte • 807 Mots (4 Pages) • 7 Vues
Une vision pathétique
Victor Hugo montre dans Melancholia une vision pathétique. En effet il utilise dans son poème un registre pathétique qui a pour but de susciter de la pitié chez le lecteur.
Il qualifie les enfants avec la périphrase « doux êtres pensifs » et « ces filles de huit ans » pour insister sur leur innocence et fragilité. Cette image positive permet de contraster avec leur état « que la fièvre maigrit » et « bien las » qui appuie sur leur mauvais état. Avec « Notre Père », le passage ressemble à une prière ou une plainte et montre la situation lamentable dans laquelle ces enfants sont. Les allusions à Dieu dans le texte vers ?? sont répétés et on pour but de prendre le lecteur par les sentiments.
Le poète tente aussi de montrer une vision pathétique en appuyant sur l’aspect répétitif et dur de leur destin. La répétition de « même » (v. ? et ?) et « de l’aube jusqu’au soir » montre qu’il s’agit de répétition. L’hyperbole avec l’adverbe « éternellement » accentue le fait que leur sort soit déjà décidé et laisse le lecteur prendre ces enfants en pitié. On constate aussi les rimes en « -ent » avec « éternellement », « mouvement » et « dents » (v. ?). Cette sonorité permet de mettre en relief la répétition des actions comme les enfants dans les usines qui sont comparées dans le texte à des prisons. Il emploi le pronom « nous » vers ? pour impliquer le lecteur et bien lui permettre de ressentir la situation.
Transition
Victor Hugo réussit a créé une vision qui suscite la pitié chez le lecteur dans Melancholia. Pour cela on voit qu’il a utilisé différentes techniques et a varié son écriture dans ce poème.
Description du travail mêlant réalisme et fantastique
Aspect réaliste
Dans ce poème, Victor Hugo utilise une description du travail mêlant réalisme et fantastique. En effet, ce poème décrit avec précision et réalité les conditions de travail des enfants dans les usines. Il utilise des verbes de mouvements comme « cheminer », « s’en vont » et « vont » pour illustrer les actions des enfants. Il traduit aussi la froideur des usines avec le parallélisme « Tout est d’airain tout est de fer ». Cela lui permet de montrer la dureté du travail que vivait les enfants. Il est également précis dans son poème avec des détaisl comme « travailler quinze heures sous des meules ».
Aspect fantastique
Le poète utilise également un registre fantastique pour faire sa description. Les termes comme « sombre », « hideux », « monstre » appuient sur l’horreur irréel de la situation.
Victor Hugo personnifie les machines dans le passage « sous les dents d’une machine sombre » et fait ressortir l’aspect monstrueux. L’antithèse « Innocents dans un bagne, anges dans un enfer » souligne le contraste entre l'innocence des enfants et la dure réalité de leur situation, avec un côté fantastique en parlant d’enfer et de paradis. Les rimes « ombre » et « sombre » vers ?? ajoute un coté lugubre à sa description.
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