Le jeu de l'amour et du hasard de Marivaux

Le jeu de l'amour et du hasard

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Acte 2, Scène 11

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Introduction :

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Le texte que nous allons étudier aujourd'hui est un extrait de la pièce de théâtre "le jeu de l'amour et du hasard" écrit en 1730 par Marivaux un homme de lettre qui a fait des études en droit et qui fait partie du mouvement Les Lumières. Dans cette pièce, Silvia décide d'espionner Dorante a qui elle est promise en mariage, en se déguisant en sa femme de chambre Lisette. Or, Dorante a également la même idée. Le père et le frère de Silvia, Orgon et Mario sont les seuls au courant des stratagèmes.

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Ici dans l'acte II, scène 11 Monsieur Orgon et Mario tentent de faire avouer les sentiments de Silvia pour Dorante. Ainsi cet extrait nous amène à réfléchir sur les conditions sociales et la difficulté d'exprimer le sentiment amoureux.

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Tout d'abord je vais passer à la lecture

Problématique et plan :

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La problématique que nous étudierons est : Comment le trouble du personnage sert-il de moteur à l'avance du drame et que relève-t-il ? Et à fin de répondre à cette question nous découperons le texte en deux parties : 1er mouvement les échanges entre Silvia et son frère Mario des lignes 1 à 9 et le 2e mouvement les échanges entre Silvia et son père Orgon des lignes 10 à 24.

Mouvement 1 :

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Pour commencer, dans la ligne 1, Mario qualifie Dorante de "babillard" et demande à Silvia si elle n'est pas dégoutée de lui. L’emploi de ces mots et adjectifs péjoratifs incitent Silvia à réagir et à l'obliger d'avouer qu'elle aime Dorante en le défendant. Cela fonctionne puisque Silvia répond "avec feu", avec rage comme le démontre la didascalie à la ligne 2. Elle exprime également à l'aide de phrases exclamatives, de répétitions et d'adjectifs tels que : "inconcevable ou "inouïes" son indignation et son incompréhension face aux propos absurdes de Mario, La réplique de Silvia montre également qu'elle est troublée : "j'ai l'air embarrassée" dit-elle, "il y a quelque chose".

Mario renchérit avec 3 questions aux lignes 6 et 7 pour pouvoir à nouveau observer les réactions de sa sœur. Or Silvia semble se douter de quelque chose l'emploi du mot "soupçon" ou "fatalité" en sont la preuve. Elle emploi également des questions rhétoriques pour essayer de comprendre pourquoi son frère aujourd'hui cherche à la choquer.

Mouvement 2 :

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Suite à cette réplique, Monsieur Orgon répond à sa fille, ce qui introduit le deuxième mouvement. Les termes qu''il emploi : "il est vrai que tu es agitée" ou "ces mouvements-là" souligne le trouble de Silvia. Il évoque le fait aussi que Lisette, une servante de la classe inférieure puisqu'elle est désignée par un démonstratif composé à valeur péjorative "ces gens-là"

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