La bohème d'Arthur Rimbaud
Commentaire d'oeuvre : La bohème d'Arthur Rimbaud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Renan Chatelet • 18 Avril 2024 • Commentaire d'oeuvre • 1 077 Mots (5 Pages) • 100 Vues
Arthur Rimbaud est un poète français du XIXe siècle en quête d’émancipation. Il est l’auteur du recueil intitulé “Les cahiers de Douai” qui a pour particularité d’être inspirées de ces propres fugues adolescentes, ainsi que du contexte de la guerre franco-prussienne.
Le recueil “Les cahiers de Douai” est un ensemble de 22 poèmes départagé respectivement en 2 cahiers. Ces poèmes publiés en 1919 sont des sonnets et des ballades abordant comme thèmes l’éveil des sens, la liberté et la politique napoléonienne.
L’extrait que l’on étudie se trouve dans la 2nd partie du 1ᵉʳ recueil d’Arthur Rimbaud : Cahier de Douai. Dans ce recueil, nous étudions le sonnet intitulé “Ma bohème”. Dans ce sonnet, Arthur Rimbaud évoque l’inspiration poétique, dans lequel il propose aux lecteurs de s’interroger sur son esthétique poétique.
Comment Arthur Rimbaud à travers son errance donne à voir une volonté de renouveler la poésie ?
Cette analyse linéaire va être découpé en 3 mouvements : le 1ᵉʳ mouvement correspond à la 1ʳᵉ quatrain est permet de voir l’errance physique du poète. Le 2d mouvement correspond au 2nd quatrain, ainsi qu’au 1 tercet est permet le lien du poète avec la nature. Le 3ᵉ mouvement correspond au 2 tercets est permet de voir le poète dans son processus de création.
Dans le 1ᵉʳ mouvement, nous pouvons voir l’errance du poète par l’utilisation du verbe de mouvement “s’en aller” qui souligne qu’il voyage sans destination précise.
Nous constatons aussi dès le début de ce 1ᵉʳ mouvement, que le poète s’exprime à la 1ʳᵉ personne du singulier “je” et “mes”.
De plus, le poète adopte une attitude décontractée à errer sans destination comme nous le montre l’extrait “les poings dans mes poches crevées” (éprouve un sentiment d’habitude et de plaisir à errer). En effet, ce sentiment d’habitude est vu par l’utilisation des verbes à l’imparfait à valeur itérative tel que “allait”, “devenait”, “allait” et “était”.
Mais aussi, son errance est vue à travers sa pauvreté. En effet, les extraits de phrase “poches crevées” et “mon paletot aussi devenait idéal” révèle la misère matérielle du poète (il fugue sans sous, et sans habit convenable).
De plus, la périphrase “sous le ciel” souligne que l’errance du poète se trouve en extérieur (avec la nature). L'imprécision de la localisation confirme que la destination n’a pas d’importance tant qu’il reste en contact avec la nature.
Cette errance lui permet de déclarer son allégeance à la “Muse” comme nous le montre le pronom possessif et le non commun “ton féal” (il a une dévotion à la Muse, ainsi qu’à la poésie). En effet, cette allégeance à la Muse est confirmée par l’utilisation de l’interjection “ Oh ! là là !” et l’exclamation “que d’amours splendides j'ai rêvées !”.
Ce quatrain nous donne à voir l’image d’un personnage pauvre, mais heureux dans la simplicité et la liberté de son errance.
Dans le 2nd mouvement, le 1ᵉʳ vers vient confirmer la pauvreté matérielle vue dans le 1ᵉʳ mouvement comme nous le montre “Mon unique culotte avait un large-trou”.
De plus, la métaphore “Petit-Poucet réveur” renvoie au thème de la pauvreté, et permet d’introduire l’idée que la poésie est son guide En effet, le Petit Poucet sème des miettes de pains pour trouver son chemin. Tandis qu'Arthur Rimbaud laisse derrière lui des “rimes”
De plus, la présence du nom “course”
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