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Juste la fin du monde scène 1, étude linéaire

Commentaire de texte : Juste la fin du monde scène 1, étude linéaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Octobre 2024  •  Commentaire de texte  •  921 Mots (4 Pages)  •  17 Vues

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Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde, Première partie, Scène 1

1) Présentation du texte et de l’auteur

Jean-Luc Lagarce est un auteur, comédien et dramaturge du 20ème siècle que l’on pourrait associer au mouvement dramatique. Il est principalement connu pour sa pièce de théâtre : « Juste la fin du monde » écrite en 1990 dont nous étudierons et analyserons la scène 1 de la première partie. Cette 1ère scène aussi appelée scène d’exposition fait assister les spectateurs à la rencontre entre Louis et Catherine et donc au cérémonial des présentations. +lecture du texte

2) Les mouvements du texte

Dans cette scène nous pouvons distinguer 3 mouvements qui nous permettrons de découper le texte pour faciliter son analyse. Des lignes 1 à 16 c’est la rencontre entre Louis et Catherine. Des lignes 17 à 29 on peut distinguer un changement dans la relation entre Louis et Catherine, ces lignes sont caractérisées par le serrage de mains des deux. Puis pour finir des lignes 30 à 43 Catherine et Louis se font la bise et le spectateur fait face à une scène malaisante avec des reproches.

3) Problématique

C’est une scène d’exposition qui utilise le cérémonial des présentations pour faire apparaître le malaise, la gêne dans les relations familiales.

4) Mouvement numéro 1

Le premier élément bizarre, Suzanne introduit les personnages à la place d’Antoine (il devrait présenter sa femme à Louis lui-même) de plus les présentations sont faites trop tôt puisqu’ils sont encore dans l’entrée. On l’apprend grâce à la didascalie cachée/reformulée l.6 « Suzanne, s’il te plaît, tu le laisses avancer, laisse-le avancer. », Suzanne empêche Louis d’avancer.

+ instance des prénoms (Louis et Catherine)

On observe une seconde didascalie cachée l.7 où Catherine essaie d’expliquer le comportement oppressant et quelque peu gênant de Suzanne qu’Antoine compare à un « épagneul » l.8.

l.9 la réplique de la mère est décalée et pas nécessaire « j’oubliais » curieux car elle ne peut pas oublier. Avec cette phrase elle révèle le caractère étrange, inacceptable et gênant de cette rencontre. « Ne me dîtes pas ça » x3 DENI 🡪 elle ne veut pas l’entendre, ce n’est pas normal qu’ils ne se « soient jamais vu/rencontrés » x2

Antoine répond sèchement à sa mère, réponse froide et courte. N’a toujours pas parlé à Louis, fait de nombreux reproches, ton sec et sarcastique.

l.14/15 : Louis et Catherine échange pour la première fois « Bien sûr », bizarre, pas naturel. Le « bien sûr » n’as pas besoin d’être la si ce n’est le besoin de justification de la part de Catherine.

Pour conclure l’étude de ce premier mouvement on peut dire que cette scène est étrange, de part le coté oppressant de Suzanne et le fait que Louis et Catherine ne se connaissent pas.

5) Mouvement numéro 2

l.17, cette ligne fait elle aussi office de didascalie cachée. Encore une fois le malaise est présent puisque ce n’est pas normal de serrer la main à sa belle sœur ce qui apporte un coté froid et distant du geste. En faisant cette remarque, Suzanne montre encore une fois qu’elle est au milieu de tout et qu’elle veut « contrôler » ce qui se passe.

l.20 : répétition excessive de « serrer la main ».

« On dirait des étrangers » l.21, elle voudrait qu’il ne le soit pas ce qui rends la chose étrange puisque tout le monde connaît la situation mais tous veulent faire semblant que c normal.

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