John Rawls, Théorie de la justice

Texte 21 : John Rawls, Théorie de la justice

Dans ce texte de John Rawls extrait de Théorie de la justice, il est question de lien entre injustice et contingences. Le problème auquel l’auteur entend à répondre est le suivant : Comment les contingences sociales peuvent être à l’origine d’injustice ? Dans ce texte John Rawls cherche à démontrer que ce ne sont pas les contingences qui sont créatrices d’injustices mais la manière dont elles sont traitées par les institutions. Dans un premier temps des lignes 1 à 9, Rawls réfute l’affirmation selon laquelle les contingences sont injustes. Puis dans un second temps des lignes 9 à 14, Rawls montre premièrement comment est créé l’injustice sociale, puis explique par la suite que cette injustice peut être corrigé par l’homme. Enfin des lignes 14 à la fin du texte, Rawls propose les fondements d’une société juste.

Dès les premières lignes du texte, Rawls énonce sa thèse et réfute l’affirmation selon laquelle les contingences sont injustes et par conséquent crée l’injustice. Il entend par contingences les différences entre les hommes apportées d’une part par la nature : les prédispositions physiques et intellectuelles, et d’autre part par le milieu sociale : le milieu dans lequel les hommes évoluent.                                                                                                                                      A première vue, une telle conception peut sembler concevable car ces contingences entrainent des inégalités entre les citoyens. Néanmoins Rawls affirme à la ligne 5 en faisant la comparaison entre la mort et l’injustice que nous ne devons pas accepter l’idée selon laquelle les institutions sont injustes parce que les contingences le sont et que nous ne pouvons rien y faire. Par cette exemple, Rawls montre l’inexactitude de cette affirmation car à l’inverse de la mort, les hommes peuvent corriger les injustices crées par les contingences.                                                                                                                                             En effet, dans les lignes qui suivent Rawls montre que ces contingences sont des faits et qu’on ne peut pas avoir d’impact direct sur elles car du fait de leur nature on ne peut les changer, mais en prenant l’exemple à la ligne 9 ; des sociétés aristocratiques et leur manière de fixer ces contingences pour crée des classes sociales différentes, Rawls montre que en les traitant différemment on peut corriger les inégalités, car l’injustice ne provient pas des contingences mais de leur traitement.                                                                                                                Pour préciser son idée, à la ligne 13 Rawls oppose contingence avec intangibilité.                                     Il affirme que ces 2 termes associées sont générateurs d’injustices, car si nous considérons les contingences comme intangible, cela voudrait dire que les inégalités crée par les contingences sont fixées donc injustes, or ce que Rawls à la ligne 14 affirme est que si on dissocie ces deux termes : par conséquent que les contingences sont dites tangibles, les inégalités apportées par ces contingences peuvent être utilisées pour l’égalité commune afin de fonder une société juste.                                                                                                                  C’est d’ailleurs dans les lignes suivantes que Rawls propose les fondements d’une telle société dans laquelle les inégalités économiques et sociales doivent être arrangées de telle manière qu'elles soient à l'avantage des membres les plus désavantagés de la société « dans la perspective de l’avantage commun ».

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