Introduction sur le roman

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INTRODUCTION

I/Quelques repères historique sur le roman

Le roman est un genre littéraire extrêmement vaste, qui peut parfois être appeler “hypergenre”

Celui-ci se retrouve grâce à des modalités d’écriture comportant des formalités qui vont être touchés par le temps

On lui trouve comme critère:

   - le fait qu’il soit créé pour être lu

   - dans son écriture soit impliqué, une certaine idée de longueur

Ce genre littéraire a été rendue plus amplement accessible grâce à l'imprimerie et il sera rendu populaire avec l’alphabétisation au cours du XIXe siècle

Au XXe siècle, c’est la catégorie la plus importante de la littérature

Une remise en cause du genre sera faite au XIVe siècle par Sorel et Cyrano de Bergerac, tous les deux appartenant au mouvement libertin pour créer le genre de l’histoire comique sous jacent à celui du roman

Ce sont des textes engagées dans un cadre de renouvellement de la pensée, tout en gardant son rôle intellectuel précédemment exploité

L’idée ici est que le recours au rire fait passer des idées subversives à travers des images telles un masque évitant une censure. Au XIXe siècle cette stratégie du rire se perd.

La dimension parodique existe toujours mais l’utilisation n’est plus la même.

II/La place du rire

L’art du roman, Kundera 1986

Le rire, le roman, étude française, Bélisle 2011

Le rire serait utilisé dans ce cours comme terme général pour l’amusement et la plaisanterie, on parlera d’humour ( voir ou d’accomplir le comique dans une parole ou une situation), d’ironie (antiphrase, dire une chose pour faire entendre son contraire) mais encore la satire (critique de l’individu des institutions sous forme de verre qui peut être douce ou violente)

Pourquoi rire ?

Ici il amène un rattachement aux jeux : « rire, c’est se secouer l’identité »

Le rire émancipe aussi : « Le rire est une expérience subversive, il vient saluer la reconquête d’une liberté. Le rire doit donc briser les chaînes de l’existence. »

Milan Kundera, nous explique que le roman est une création européenne et qu’il amène une certaine compréhension du monde sans certitude

L’art du roman Kundera (cf polycopié 1)

«  la sagesse de l’incertitude du roman, le protège contre l’oubli de l’être »

L’homme éprouve toujours un désir de juger avant de comprendre, or le roman ne lui amène pas de réponse lui permettant de faire ceci car il le maintient dans une incertitude.

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