George Sand, Eloge des femmes

Commentaire composé – Première partie

George Sand – Eloge des femmes

Le texte de la Lettres aux membres du comité central écrit par George Sand en 1848 fait l’éloge des femmes de manière explicite et argumentative. George Sand incite ainsi le lecteur à s’interroger et à remettre en question ses préjugés sur la femme dans le domaine du travail.

Voyons donc dans un premier temps comment George Sand fait l’éloge des femmes.

En effet, nous pouvons remarquer aux lignes 4 à 6 : « Je crois les femmes aptes à toutes les sciences, à tous les arts et même à toutes les fonctions comme les hommes. », que l’auteur cherche à insister, en créant un effet d’énumération, sur tous les domaines dans lesquels les femmes excelleraient. Cette figure de style qui est l’énumération^[a] créer un effet de renforcement et pousse le lecteur à considérer le point de vu de George Sand (qui est de suggérer toutes les fonctions que les femmes seraient en capacités d’occuper.^[b]) Nous pouvons également remarquer l’utilisation de l’adverbe de comparaison « comme » qui traduit de l’égalité de l’homme et de la femme. Le lecteur comprend ainsi que les femmes peuvent faire comme les hommes et n’en sont en aucun cas inférieur, elles peuvent accomplir autant de chose que les hommes.

George Sand souligne également la manière dont les femmes sont douées : « Elles me paraissent admirablement douées par la nature pour remplir ces fonctions. » (lignes 19-20). L’auteur met en valeur leurs dons en utilisant l’adverbe « admirablement » faisant parti du champ lexical de la beauté. Cela permet au lecteur de percevoir de la beauté dans les qualités des femmes. Aussi, l’auteur précise que les femmes sont douées par la « nature ». Ce renvoie à la nature, amène une dimension de grandeur et de force, en effet, George Sand cherche à souligner le fait que les femmes sont douées par des forces supérieures à l’homme relevant du merveilleux, de l’infinis et de la beauté. La nature étant considérée comme à l’origine du monde, l’auteur sous-entend donc que les femmes sont dotées de qualités depuis toujours et n’ont seulement pas eu l’occasion ni le droit de les mettre aux services de la société.

Enfin, George Sand nous fait part des qualités des femmes aux lignes 23 à 24 : « Je voudrais qu’elles fussent admises à de certaines fonctions de comptabilité patientes et minutieuses ». Ici l’auteur précise les fonctions que pourraient exercer les femmes et pourquoi. Les femmes seraient aptes à exercer la comptabilité grâce à leur qualité de patience et de minution, ce qui relève du champ lexical du soin. Cela souligne donc le fait que les femmes ne devraient pas que s’occuper du soin de l’intérieur et de la famille mais qu’elles pourraient mettre ses qualités au profit de la comptabilité ou encore de la médecine et de la chirurgie par exemple.

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