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François Rabelais, Gargantua, Le prologue

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Par   •  14 Février 2024  •  Commentaire de texte  •  849 Mots (4 Pages)  •  215 Vues

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François Rabelais, Gargantua, Le prologue

1) Introduction

François Rabelais était un écrivain et médecin français du 15ème siècle qui figure parmi les premiers humanistes français. Majoritairement connu pour ses deux livres Pantagruel et Gargantua, nous en étudierons le prologue. Nous faisons face à un texte argumentatif dans lequel Rabelais incite à une lecture approfondie de Gargantua.

2) Mouvements

Pour faciliter l’étude de ce prologue on peut distinguer deux mouvements. Le premier de la ligne 1 à la ligne 13 dans le texte traduit. Tout le long du texte, on suit une analogie entre un chien et un humain, et dans le premier mouvement on fait face à celle du comparant, et des lignes 14 à 21 où l’on fait face au comparé.

3) Problématique

Il s’agit d’un texte à orientation argumentative dans lequel on étudiera comment l’auteur incite son lecteur à adopter une lecture approfondie de son livre pour en tirer la substantifique moelle. Par quel moyen si prend-il ?

4) Mouvement numéro 1

Le prologue commence avec une ouverture bouffonne, une référence à la bouteille et à la contenance dès la première ligne. Cette ouverture est finalement un jeu de mot qui fait référence au contenant et à la contenance, dans le cas présent au livre de Rabelais et à son contenu qui n’est autre que la substantifique moelle.

De plus, on observe une ouverture humoristique et également bouffonne avec « Nom d’un chien ?» l.1 qui s’opposent au coté sérieux du texte des prochaines lignes. Nous observons à la ligne 2 du texte l’introduction du chien dans le texte.

Cette introduction est suivie d’une citation de Platon. On remarquera aussi d’autre citation de philosophe grecque aux lignes l.11 et l.17. Rabelais s’appuie sur un philosophe pour renforcer le côté sérieux de son livre, et le compare à celui de Platon, ce qui détourne la citation. Si nous regardons le texte original, on remarque que la citation de Platon est faîte en Latin, langue savante et que le nom de son œuvre est abrégé. La présence du Latin crée une alliance entre le coté bouffon et sérieux du texte. Il y a donc un paradoxe, le texte par des moyens bouffons veut nous amener à une lecture sérieuse.

Des lignes 4 à 7, on remarque une énumération des étapes de consommation d’un OS par un chien, elle représente les différentes étapes de consommation du livre. On observe un champ lexical du comportement (dévotion, soin, ferveur, passion et application) qui humanise le chien. Le champ lexical donne au livre l’image de quelque chose de précieux (comme un OS l’est pour un chien). L’analogie entre le livre et l’OS qui s’étends sur ces 4 lignes donne une idée au lecteur du comportement à adopter lors de la lecture.

Aux l.8 et 9 on observe des questions rhétoriques au rythme tertiaires, on a un triptyque de question. Cette hyperbole du travail du chien s’oppose à la réponse lapidaire « rien qu’un peu de moelle » Pour finir on remarque encore une fois une inadéquation des termes avec le chien, dans le cas présent : « espoir » ou encore « quel bien ? »

On observe une hyperbole avec « perfection de la nature » précédée des termes « délicieux » et « aliment élaborée » qui ont pour objectif de mettre en valeur le livre et son contenu.

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