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Fiche de lecture La parole est un sport de combat

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Par   •  19 Mars 2023  •  Fiche de lecture  •  2 018 Mots (9 Pages)  •  338 Vues

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                                                     Pour mardi 16 novembre 

  Culture de la communication  

Fiche de lecture numéro 1 : La parole est un sport de combat

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Présentation sommaire de l’ouvrage 

      L’ouvrage que j’ai choisi se nomme la parole est un sport de combat, ce livre de 250 pages en format broché, écrit par Bertrand Périer et édité par la maison d'édition française Lattès en 2017. Bertrand Périer est un avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation mais également enseignant d’art oratoire à Sciences Po, HEC et l'université Paris VIII à Saint Denis.  

Spécialiste des mots et de l’éloquence, il écrit ce livre afin de faire prendre conscience aux petits et aux grands, aux fortunés et aux plus appauvris, de l’importance de la parole, à quel point elle peut nous aider, nous armer, et nous sourire.  

Pour aborder le thème de la parole et de ce qui s'ensuit, il décompose son livre en 31 chapitres eux-mêmes composés pour la plupart de plusieurs parties :

Nous pourrons par exemple y retrouver un chapitre sur Le non verbal qui évoque des parties sur “la posture”, le “regard”, la “gestuelle” et “gérer les silences”.

Nous retrouvons également un autre chapitre moins évident et plus énigmatique, il est à première vue sans lien direct avec le thème : Je suis Saint Denis ! Un chapitre cette fois-ci desservi de partie.

Le livre exploite par ailleurs des sujets sociaux, économiques, politiques et intime comme celui de l'entretien d’embauche (qui est composé de la “préparation de l’entretien”, des ”démarches post-entretien" ou de la “demande d’augmentation”), ou encore celui du sexe neutre et se dire l’amour, des sujets plus actuels.

     

Jonglant anecdotes, récits, conseils et exercices, ce livre peut être assimilé à un réel cours de communication, de stratégie et d’art oratoire. 

Présentation des éléments théoriques. 

   

       Il y a cependant dans ce livre, des thématiques qui sortent du lot, ce sont celles qui selon moi sont les plus utiles, les plus enrichissantes, et les plus importantes.

 

      Tout d’abord le livre commence d’après moi, par aborder l’une des thématiques les plus essentielles si nous souhaitons maîtriser la parole, cette thématique est celle du "non verbal". Dans cette partie l’auteur nous explique combien il est important de maîtriser nos gestes”, “notre regard”, “notre posture” mais aussi “les silences”, le para verbal, donc tout ce qui relève de la communication extra verbale, est alors vecteur d’informations. En effet Bertrand Périer démontre alors, par quelques exercices et quelques exemples, que chaque mot signifie quelque chose, que chaque geste, chaque regard et chaque posture peut expliquer tout autant. De ce fait, il est alors possible de comprendre une prise de parole sans même l'entendre et l’écouter.

      Dans ce chapitre, il est question de comprendre le monde qui nous entoure et la situation dans laquelle nous sommes lorsque l’on parle, un bon orateur n’est pas celui qui a peur des silences et qui les combles mais bel et bien celui qui les domptes, les apprivoises et les maîtrises.  

 

       Il m’est important d’évoquer également la thématique de l’improvisation, la technique de celle-ci est pour moi la plus amusante, la plus importante et la plus efficace à la bonne utilisation de la parole.

A l’intérieur de ce chapitre nous découvrons à quel point il est difficile de se détacher de ses notes car une fois l’apparition d’un trou de mémoire, d’une situation inattendue, l'orateur subit souvent un blocage et rencontre des difficultés dans la continuation du cheminement de sa pensée, du fait qu’elle soit préalablement réfléchie et écrite.  

     Au cours de ce chapitre, Périer se livre quant à ses expériences oratrices et fait un certain constat : Le papier serait “une prison” qui renfermerait l’orateur dans une seule et même pensée, une seule émotion, une seule réalité. L’improvisation serait au contraire, la clé de la liberté, au-delà du fait qu’elle soit compliquée à maîtriser, elle est un art libérateur et stimulant. Elle permettrait de rendre une parole prescrite et réfléchit en amont, en une parole sincère et ressentie puisqu’elle est prononcée au moment où elle est pensée.  

L’improvisation est le reflet des connaissances, de la technique et de la réelle opinion de l’orateur.

   

      Toutes les thématiques sont pour moi importantes et mériteraient d’être étudiées néanmoins, je ne pourrai passer outre le fait de résumer le chapitre "se dire l’amour”, c’est un chapitre plus personnel et plus intime.

L’auteur met un point d’honneur à l’importance de parler de nos sentiments, et d’utiliser les mots quitte à parfois en jouer. D’après lui, une séduction à la Dom Juan n'est pas plus critiquable qu’une autre, elle serait même considérée comme belle. Il admire alors l’usage des mots, des ”belles paroles”, et “de la séduction pour la séduction”.

Cependant, même s’il ne se considère pas comme un expert en communication amoureuse, il explique dans ce chapitre, qu’il ne comprend pas pourquoi celle-ci est souvent évitée et rejetée. Par ailleurs, il écrit à propos de la honte et du tabou que ressente les hommes à parler de romance et d’amour alors que c’est ce qu’ils en fait leur nature et les distingue des animaux.

3 citations commentées

Lors de ma lecture, trois citations m’ont interpellés voici l’analyse que j’en retire :

-“Parler c’est d’abord être vu”, cette phrase écrite par Bertrand Périer est est placée au début du livre et de la page 19, elle fait donc office d’accroche car elle interpelle et questionne le lecteur, “En quoi la communication non verbale est-elle importante?”, “pouvons-nous la négliger?” ou encore “Que veut dire cette phrase?”. Je l’ai choisi car elle reflète une réalité incontestable : l’apparence ou le comportement d’une personne est la première opinion qu’on se fait d’elle. Par cette phrase, l’auteur souligne le fait que nous somme d’abord analysés et regardés avant d’être véritablement écoutés. L’habit ne fait certes pas le moine mais il est le fondement de notre jugement, en effet sans informations personnelles sur une personne, l’être humain ne peut juger que sur ce qu’il peut voir,  ceci doit donc passer dans premier temps par un aspect physique pour ensuite dans un deuxième temps se focaliser sur l’aspect personnel et de son contenu.

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