Etude linéaire sur L'Œuvre de Zola
Guide pratique : Etude linéaire sur L'Œuvre de Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Timéo Chv • 10 Juin 2024 • Guide pratique • 599 Mots (3 Pages) • 107 Vues
Nous allons analyser un extrait de « L’œuvre » qui est un roman d’Emile Zola, poète français du XIXème siècle, faisant parti de la série « Les Rougon-Macquart » publié en 1886. Il fait parti du mouvement de l’impressionnisme avec Claude Lantier, le personnage principale de son histoire, qui va connaitre un échec dans l’aboutissement de son projet artistique. Zola s’inspire de son ami d’enfance Paul Cézanne. On est amené à se poser la question : En quoi l’auteur montre-il le portrait d’un artiste aux prises avec sa création, de l’exaltation à l’échec ? Dans un premier temps, nous observerons la promesse d’un chef d’œuvre puis dans un second temps, nous verrons la désillusion puis la destruction de ce projet.
Lecture texte
1-La Promesse d’un chef-d’œuvre (l1 à l16)
L1/2 : métaphore -> il compare la toile que Claude Lantier vient de commencer avec les termes « grande œuvre » et « toile immense » montrant l’importance et les ambitions de ce projet.
L3 : métaphore avec « première bataille », l’auteur veut montrer la difficulté de réalisation de ce chef-d’œuvre ou son travail devient un combat
L7 : son travail devient une maladie « pris d’une telle fièvre » mais il n’abandonne pas
L8 : « dépensant une force musculaire à remuer des montagnes » -> hyperbole pour montrer que le peintre met énormément d’énergie pour réaliser sa toile
L9 : le terme « foudroyé » est utilisé pour illustrer son épuisement
L10 : L’auteur montre que son travail est héroïque et cela va payer -> son ébauche est qualifiée de « magistrale » et « où le génie flambe » signifiant que Claude Lantier fait preuve de maîtrise surhumaine.
L12 à L16 : la réactions des artistes ami du peintre qui sont plutôt enthousiaste -> le coté prometteur de ce projet
Dans cette première partie, le peintre est persévérant et s’y plait = on comprend que c’est sa source d’épanouissement malgré l’épuisement.
2-De la désillusion à la destruction (L17 à L30)
L17 : « ironie d’un habile homme » -> montre que ce tableau est trop beau pour être vrai et que Claude Lantier n’est pas aussi talentueux qu’il ne le pense
L18/20 : « C’était sa continuelle histoire » et « son impuissance recommença » -> on comprend qu’il est prisonnier d’un schéma répétitif
L21 : personnification de la toile « n’ayant d’entrailles que pour elle » -> cela fait deux ans que le peintre travaille sur cette toile qu’il tient énormément à cœur
L22 : compare l’état de Claude Lantier avec des personnes agonisantes « moribonds râlant dans les lits d’hôpitaux étaient plus heureux que lui » cela montre qu’il est vraiment à bout et qu’il ne trouve plus de plaisir à la réalisation de l’œuvre
L25 : description de la décomposition de la toile ; « des trous se déclaraient » ; « composition craquer et crouler » le projet se rapproche de plus en plus de l’échec.
L25 à L30 : le peintre finit victime de son œuvre, son état d’impuissance le força à la destruction mais il est n’en possède plus la force « il aurait tout cassé, tout brûlé »
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