En quoi le sexe est-il capital dans la vie selon Ronsard ?
Dissertation : En quoi le sexe est-il capital dans la vie selon Ronsard ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar coralie douchet • 12 Mars 2023 • Dissertation • 548 Mots (3 Pages) • 217 Vues
Marie, qui voudrait de votre beau nom tourner
En quoi le sexe est-il capital dans la vie selon Ronsard ?
Tout d’abord, Ronsard est un célèbre poète chrétien du 16ème siècle, mais qui n’écrit pas toujours de façon à être en accord avec ses croyances. A vrai dire il n’est pas très chaste, beaucoup influencé par l’humanisme en s’appropriant les apports de la Renaissance en littérature, dans ce poème il tente de nous faire ressentir le besoin d’être aimé par Marie. Quand bien même il a éprouvé des sentiments pour d’autres femmes tout au long de sa vie : Hélène, Cassandre… Ce texte est un sonnet avec deux quatrains ainsi que deux tercets, qui comprennent des vers en alexandrins avec des rimes embrassées. Dans ce poème de la Continuation des Amours, l’auteur a recours à une démarche argumentative en mélangeant lyrisme et argumentation. Premièrement dans la globalité du poème il se sert énormément des expressions « je » ; « tu » et « nous » qui réunit à lui seul les deux autres pronoms afin de créer une proximité et une intimité entre eux deux. Dès le premier jusqu’au deuxième vers il y a la présence d’une anagramme : « Marie, qui voudrait votre beau nom tourner, Il trouverait Aimer », en ajoutant une majuscule à « Aimer » il idéalise l’acte d’aimer. Subséquemment, au vers 4, il s’efforce de faire comprendre à sa bien-aimée qu’elle ne trouvera pas de meilleur homme à qui distribuer son amour, dans ce vers le poète se met en avant. Ensuite dans le second quatrain, au deuxième vers il réitère : « Aimez-moi », puis surenchérira en affirmant qu’ils profiteront de la vie ensemble et qu’ils n’auront chacun besoin de personne d’autre car ils se suffiront sexuellement puisque selon lui il est le meilleur pour elle, et elle la meilleure pour lui charnellement parlant avec une périphrase : « nous prendrons les plaisirs de la vie » qui signifie qu’il veut faire l’amour avec elle. Deuxièmement, dans le premier tercet, c’est là qu’il décide enfin d’exposer son premier argument afin de la convaincre de l’aimer, qui est que dans la vie aimer est primordial, il dit qu’il faut bien aimé « quelque chose », ce qui signifie aimer une personne, pour en fin de strophe hyperbolisé le destin maussade des êtres qui n’aiment point en incorporant une figure barbare pour les grecques et qui n’ont jamais aimé : un Scythe, donc ici il incrimine le fait d’être « vieille fille/vieux garçon » en quelque sorte. Pour finir dans la dernière strophe il commence directement par une autre périphrase pour encore désigner l’acte de faire l’amour : « Sans goûter la douceur des douceurs la meilleure ». Ensuite au vers suivant il évoque Vénus, qui renvoie à l’idée de l’amour, c’est une personnification de ce sentiment. De plus à la toute fin Ronsard finit en disant qu’il préfère faire le choix de mourir plutôt que de vivre sans goûter au sexe. En bref, à l’intérieur de ce poème Ronsard a fait une sorte de demande en mariage a Marie, il l’embabouine beaucoup afin d’avoir des relations sexuelles, avec un champ lexical de l’amour très présent : « aimer, plaisirs, douceur, Vénus ».
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