Ecrit d'appropriation Cinna, Corneille
Fiche : Ecrit d'appropriation Cinna, Corneille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SupraMKIV • 29 Avril 2023 • Fiche • 1 176 Mots (5 Pages) • 293 Vues
Cinna (ou la Clémence d’Auguste), Corneille
Titre : Cinna
Auteur : Corneille
Date de parution: 1642
Éditeur : Toussaint Quinet
Biographie de l’auteur :
Pierre Corneille est né à Rouen le 6 juin 1606 et est issu d’une famille bourgeoise de magistrats. Il est écrivain, poète, traducteur et dramaturge. Il réalise des études de droit et devient avocat à Rouen. En 1629, Corneille écrit sa première pièce et première comédie, Mélite. Il écrit d’autres œuvres comme des tragédies (Cinna, 1942) qui connaissent un véritable succès (Le Cid, 1637).
Le contexte socio-historique, spatio-temporel :
En France, le XVIIe siècle est appelé le Grand Siècle. Il s’y passe de nombreux conflits religieux. La France connaît une grande naissance dans la politique et dans les arts. Henri IV de Bourbon arrive sur le trône de 1589 jusqu’en 1610. Protestant converti au catholicisme, il mit fin aux guerres de religion entre catholique et protestant, par l’Édit de Nantes, qui séparaient le royaume de France. Arriva au pouvoir en 1610 Louis XIII. Il gouverna la France avec l’aide de son ministre le cardinal de Richelieu jusqu’à sa mort. Le 14 mai 1643 Louis XIV est fait roi de France. En 1648, après la signature des traités de Westphalie la France devient une grande puissance européenne. Ce siècle fait naître et grandir les arts, la littérature, la philosophie et voit en 1635, la création de l’Académie française. Elle permet de parfaire le statut de grande puissance française.
Genre de l’œuvre :
Cinna est une pièce de théâtre en V Actes. C’est un tragédie politique et historique
Les thématiques principales :
Les thématiques principales de Cinna sont la Clémence, la vertu et le pardon. En effet, Auguste autrefois Octave, était un empereur tyrannique qui gouvernait par le sang et par les armes. Dans Cinna, Auguste se retrouve alors confronté à une conspiration de Maxime, Cinna et Émilie et aura un choix crucial à prendre sur son règne à Rome. Auguste parviendra à arrêter ce complot. Cependant il sera en proie à un dilemme. Auguste doit prendre une décision et clôturer la pièce par une sentence de mort, ou par une action plus éclatante encore : en maîtrisant sa colère, Rome et tout l’univers, il se hausse au-dessus de tous en graciant les conjurés.
Résumé général de l’oeuvre :
Méthode thématique :
Cinna met en scène une conspiration manquée traversée par une intrigue amoureuse. Un complot se trame contre l’empereur Auguste. La conjuration regroupe sa fille adoptive, Émilie, qui veut venger l’assassinat de son père, ainsi que Cinna et Maxime, des proches d’Auguste qui agissent par amour pour Émilie et par haine de la tyrannie. La conspiration est découverte, mais celui qui aurait dû en être victime, au lieu de se venger, pardonne et donne son approbation au mariage entre Cinna et Émilie, se réalisant ainsi dans la maîtrise de soi et la générosité
Technique analytique :
Acte I – Avant d’être empereur, Auguste a fait assassiner, pour des raisons politiques, le père d’Émilie. Bien que cette dernière soit choyée par l’empereur, elle veut venger son père. Elle a promis d’épouser Cinna, son amant, s’il tue Auguste. Cinna organise donc une conspiration avec son ami Maxime.
Acte II – Auguste, lassé du pouvoir, demande leur avis à Cinna et Maxime, dont il ignore le projet. Cinna lui conseille de ne pas abdiquer, craignant que ses crimes restent impunis.
Acte III – Maxime apprend que Cinna aime Émilie, alors qu’il l’aime aussi. Il doit alors résister à la tentation de trahir son ami. Quant à Cinna, touché par les confidences d’Auguste, il n’est plus déterminé à le tuer. Face à l’insistance d’Émilie, il s’y résigne mais menace de se suicider une fois le meurtre accompli.
Acte IV – L’empereur est informé du complot par Euphorbe, l’affranchi de Maxime. Émilie l’apprend par Maxime qui lui déclare son amour. Elle le repousse.
Acte V – Cinna, convoqué par Auguste, est rejoint par Émilie. Tous deux assument respectivement la responsabilité de la conjuration et se disent prêts à mourir. Puis c’est Maxime qui vient s’accuser de trahison vis-à-vis de tous. Malgré sa peine, Auguste gracie les conjurés dont la haine fait place à la reconnaissance
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