Commentaire Le Prénom, Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière (2010)

Commentaire Le Prénom, Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière (2010)

                  Le Prénom est une pièce de théâtre comique écrite, Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière en 2010. Cette pièce raconte l’histoire de Vincent, invité au diner chez Elizabeth sa sœur et Pierre, son beau-frère. Il y retrouvera Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée de sa femme Anna, il dévoile le prénom de son futur enfant : Adolphe, qui déclenchera une énorme querelle.

                  Dans ce passage, nous distinguons plusieurs mouvements, des lignes 1 à 8, l’annonce du sujet de dispute, des lignes 9 à 16, un quiproquo qui mènera à un autre sujet de discorde, puis des lignes 17 à 30, l’altercation enfantine du couple.

                  Comment une petite altercation peut se transformer en règlement de compte, crise familiale et personnelle ?

                  Nous analyserons dans un premier temps, la crise personnelle d’un personnage important de la pièce, ensuite la relation familiale conflictuelle, puis du rapport compliqué entre deux conjoints. Ce qui nous conduira à l’observation d’une situation initiale d’où découlera plusieurs sujets de discorde.

               Cet extrait présente une crise personnelle, celle d’Elisabeth.  Les didascalies et paroles de la jeune femme, laisse penser qu’elle est mise à l’écart. « Je t’avais demandé de m’attendre… » (ligne 8), les points de suspension font penser au désespoir, et au fait que cette situation est peut-être déjà arrivée. Ou encore la présence de la didascalie « Personne ne l’écoute » (ligne 35), ou les écrivains ont vraiment voulu montrer le manque d’attention porté à Elisabeth.

               On observe également le comportement enfantin de cette femme, « Je ne t’écoute pas (Elle se bouche les oreilles) Lalalalalalala » (ligne 23), dans cet phrase, Elisabeth, commence à essayer de faire comprendre son énervement davantage sur le fait qu’on ne l’attende jamais.

             Pour finir, Elisabeth se sent agresser « Pourquoi tu m’agresses ? » (lignes 22), où elle va se mettre dans une situation renfermée où elle va prendre mal certaines choses qui ne devraient pas être prises de cette façon, elle va finalement au fur et à mesure de cet extrait se dévoiler et faire part de tout son ressenti et de sa colère.

            Donc Elisabeth est dans une crise personnelle, où elle ne se sent pas comprise, ni attendue, ou personne ne l’écoute et où elle se situe vraiment à l’écart dans cette famille.

          Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, présentent également une situation de conflit entre les beaux-frères, Pierre et Vincent.

           Tout d’abord, l’altercation vue au premier abord, est autour du prénom, « Il va appeler son fils Adolf Caravati-Larchet ! » (ligne 33), dans cette parole de Pierre, nous observons dans la ponctuation son énervement car pour lui le prénom de son filleul est politiquement incorrect et non réfléchi.

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