Comment Voltaire dénonce-t-il l’esclavage et la société du XVlll ème siècle ?

Candide chapitre 19

Le XVlll ème siècle est marqué par la philosophie des Lumières. C’est un mouvement européen qui est caractérisé par la defence des libertés, de la tolérance religieuse, et par la lutte contre l’obscurantisme. Ces philosophes mettent en avant la diffusion des savoirs, et s’interrogent sur la notion de bonheur et sur le système politique en place. Les philosophes des Lumières les plus connus étaient par exemple Voltaire, Rousseau ou Descartes.

François-Marie Arouet, dit Voltaire, est un écrivain et philosophe né en 1694 et mort en 1778. Il est l’auteur de nombreuses œuvres de genres variés. Comme son conte philosophique Candide ou l’Optimisme, publié en 1759, où Voltaire raconte l’histoire d’un jeune homme naïf qui explore le monde.

Dans cet extrait, provenant du chapitre 19, Candide rencontre un esclave et échange avec lui.

Comment Voltaire dénonce-t-il l’esclavage et la société du XVlll ème siècle ?

On commencera par la critique de l’esclavage puis l’hypocrisie de la religion ainsi que la critique de la philosophie optimiste.

Dans le chapitre 19, Voltaire dénonce la maltraitante enduré par les esclaves. Le tout à travers la rencontre de Voltaire et d’un esclave étendu parterre. En effet Voltaire nomme le maître « Mr Vanderdendur », l’allitération ainsi que les sonorités sont annonciatrices du côté cruel et dur du personnage. Ensuite l’auteur se sert du parallélisme de construction avec « quand on…. On nous » pour souligner la soumission de l’esclave. Ce passage donne l’impression du certaine logique entre le délit et le sort de l’esclave. C’est aussi accentué par l’expression « c’est l’usage » qu’utilise l’esclave qui nous prouve sa résignation face à son maître. De plus Voltaire en alternant les pronoms je et nous dans « on coupe la main » ou « je me suis trouvé ». Il place l’esclave dans le rôle de l’avocat de tout les esclaves, il continue avec cette phrase incisive « c’est à ce prix que vous mangez du sucré en Europe. ». L’auteur dénonce ainsi l’insouciance des européen face à la souffrance et à la maltraitance des esclaves.

Le chapitre 19, est aussi une dénonciation des horribles conditions de vie des esclaves, et des inégalités qui en découlent. Voltaire commence par une simple description de l’état de l’esclave « caleçon de toile » qui dénonce des conditions de vie déplorable. Ansi que la posture « étendue parterre » nous procurant directement une certaine indignation face à l’aspect pathétique de la situation. Ensuite la négation avec « n’ayant que » accentue encore le dénuement de l’esclave tout comme l’adjectif « pauvre » dans « ce pauvre homme » le fait. Ici pauvre à plusieurs signification, la première celle du manque d’argent et la deuxième celle du sens affectif de pauvre. Il utilise donc les émotions comme outil de dénonciation.

Le chapitre 19 de Candide évoque aussi l’hypocrisie religieuse de l’esclavage. Pour commencer Voltaire utilise le champ lexical de la religion avec les mots « bénis nos fétiches », « adore

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