Candide, Voltaire : comment voltaire élabore-t-il sa conception du bonheur dans ce dernier chapitre?
Cours : Candide, Voltaire : comment voltaire élabore-t-il sa conception du bonheur dans ce dernier chapitre?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Klara03 • 23 Janvier 2019 • Cours • 989 Mots (4 Pages) • 766 Vues
Fiche 4:l’excipit chap.30 (conclusion)
Introduction:
Phase d’approche: voir fiche 1
Situation de l’extrait:
Avec les derniers diamants d’Eldorado, Candide achète une petite ferme dans laquelle il réunit tous ces compagnons. Pour compléter son enquête philosophique sur le problème du mal et du bonheur ils partent consulter un derviche (sorte de religieux musulman).
Lecture.
Problématique: comment voltaire élabore-t-il sa conception du bonheur dans ce dernier chapitre?
Annonce du plan:
Le texte se compose d’abord d’une recherche de la vérité à travers la rencontre des deux sages: le derviche et le bon vieillard puis le texte propose une mise en pratique fondé sur le travail pour atteindre le bonheur.
Axe 1: les deux images de la sagesse.
Phrase introductive: Candide, Pangloss et Martin rencontrent un philosophe turc qui refuse un débat philosophique inutile puis en chemin ils croisent un bon vieillard qui leur propose une vie de labeur (travail).
A) le derviche
B)l’image d’un bon vieillard
A) le derviche: une première leçon.
- La consultation du derviche se passe mal et s’achève brutalement par une fin de non recevoir (va te faire foutre). Le derviche est grossier comme le montre les deux propositions interrogatives de la l.6-7: « De quoi te mêles-tu ? » ; « Est-ce là ton affaire ? ». Ces phrases illustrent le refus de discuter pour la simple raison qu’il n’y a pas de réponse aux questions de Pangloss.
- On retrouve toute la philosophie absurde de Pangloss dans le questionnement qui correspond au mot « valise » du chapitre 1 d’abord les questions métaphysiques sans réponse l.5-6: « pourquoi l’homme a été formé ? ». La question théologique sur la nature de l’âme l.17 et enfin la nigologie illustrée par l’expression fantaisiste de la l.17: « l’harmonie préétablie».
- Le derviche a recours à l’apologue (court récit narratif qui illustre une idée) l.10-12: la hautesse: Dieu; le vaisseau: la Terre et le souris: les Hommes, cette analogie explicative démontre que l’homme n’est pas la seule préoccupation du créateur.
- Le derviche se montre enfin autoritaire puisque il repousse Pangloss, Candide et Martin, la structure phrastique (syntaxique ) montre un Pangloss enfermé dans une logique de développement absurde de la pensée. A chaque fois le derviche le remet à sa place dans des phrases courtes l’exemple le plus flagrant est à la l.13: « te taire » d’ailleurs cette expression viens clore le débat puisque il lui ferme la porte au nez.
B) l’image d’un bon vieillard.
- La rencontre avec le bon vieillard offre à Candide un modèle de vie basé sur l’indépendance économique l.37: « envoyer vendre les fruits du jardinage je cultive » mais aussi a travers le principe simple de ne pas se mêler de la vie des autres l.35-36: « je ne m’informe jamais de ce qu’on fait à Constantinople » ce sont les deux principes fondateurs du bonheur pour Voltaire.
- L’image de la description de ce bon vieillard est méliorative comme on peut le voir aux l.26-27: « un bon vieillard prenait le frais sous un berceau d’oranger » c’est une image d’Epinal qui symbolise grâce à l’auréole
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