Carnet de lecture sur l'œuvre d'Arthur Rimbaud

Carnet de lecture

Biographie :

Arthur Rimbaud est un poète français né en 1854,Dés l’adolescence il développe un talent précoce pour la poésie. Les Cahiers de Douai écrit en 1870 est une de ses nombreuses œuvre. Dans celui-ci, a tout juste 16 ans, Rimbaud parvient a se révéler dans ses vers, ceux-ci explorent les thèmes d’émancipation ,quête de liberté…

Pour cet original carnet de lecture je présenterai trois poèmes qui pour moi font sens l’un avec l’autre dans une idée de continuité. Quand j’ai lu chacun d’eux à part j’ai tout de suite eu le besoin de les associer l’un avec l’autre. Je vais donc vous faire part de mon voyage littéraire comme on pourrais l’appeler.

Roman :

Le premier poème que je vais vous présenter ce nomme Le roman. En nous attardant d’ores et déjà sur son nom, on peut observer une sorte de contradiction. En effet, le terme « roman » s’il renvoie au genre littéraire connu de tous, désigne surtout une aventure sentimentale le tout dans un long récit détaillé. Or, ici Rimbaud associe ce terme avec celui de poème ayant une structure beaucoup plus courte créant alors un contraste. Je trouve cet associement très intéressant car il m’a tout e suite donné envie de lire ce poème.

Dans celui-ci, Rimbaud nous fait le récit d’une aventure sentimentale que l’on connait à l’adolescence lorsque nous somme encore innocents et qu’o ne se préoccupe de rien ,on peut le voir avec le vers « On n’est pas sérieux, quand on a 17 ans ». J’ai voulu choisir ce poème car la première partie de celui-ci m’a beaucoup fait penser à l’expérience de l’adolescence que nous vivons tous finalement. En effet, lorsque j’ai commencé a le lire, j’ai tout de suite reconnu la sensation d’un soir d’été a la campagne que vit le protagoniste, avec par exemple « soir de juin » « promenade » et notamment avec le champ lexical de la nature qui se rapporte à l’odorat et qui crée une sorte de sérénité que nous retrouvons lorsque nous sommes en vacances en famille loin de la ville. De plus, par cette préoccupation omniprésente de l’alcool avec « la sève est du champagne » et de l’amour « on se sent au lèvres d’un baser »on retrouve se gout de l’interdit et du nouveau qui caractérise finalement l’ adolescente .Vient ensuite la rencontre avec l’objet des désirs du protagoniste en véritable coup de foudre avec « le cœur fou » . Se dresse alors le portrait d’une jeune femme douce, innocente vue par les yeux du jeun-homme et qui me fait plus pense à l’aveuglement de l’Amour et au fait que nous idéalisons une personne lorsque nous somme amoureux . Et c’est ce qui ce passe ici car nous avons le récit d’un amour d’été éphémère avec « jusqu’au mois d’aout » qui annonce un moment d’arrêt comme si après aout cela s’arrêterai de plus avec les répétitions de « vous etes amoureux j’ai vraiment ressenti ce sentiment de premier amour, lorsqu’on pense tout le temps à la personne et a nos sentiment envers elle.

Mais cette aventure comme toutes celles que nous vivons jeunes en vacances s’achevé tout d’abords par une apparitions de la solitude avec « tous vos amis s’en vont », on ressent la fin de cette aventure passionnée mais fugace. Vient alors une répétition des 4 premiers vers mais sur un ton assez ironique ou mélancolique. Par celui-ci j’ai senti que le protagoniste avait soudainement pris en en maturité avec la formulation des vers. Finalement après avoir lu ce poème j’ai trouvé que c’était un parfait récit d vécu du premier amour. Avec cette boucle que forme le poème on a cette impression que l’amour est quelque chose d’éphémère mais qui fait aussi grandir. L’insouciance que nous avons donc pendant notre adolescence semble nous permettre d’avoir une meilleure compréhension de la vie et de l’amour en parallèle.

Après ce premier poème contant l’expérience de la jeunesse et du premier amour, en voici un deuxième qui nous dresse le récit d’une première vraie expérience sentimentale dans la vie d’adulte.

Première soirée

Cet écrit, originalement nommé Comédie en trois baisers, s’ouvre sur une scène intime entre les deux protagonistes, l’accentuation de la tenue de la jeune femme avec « fort » m’a rendus un peu mal à l’aise lors de ma première lecture, sentiment d’autant plus renforcé par la suite avec cette personnification des arbres qui peuvent se traduire par du voyeurisme en quelque sorte. Tout au long de a lecture, ce sentiment d’interrompre un moment ou encore comme les arbres de faire du voyeurisme m’a envahi, en effet avec les nombreux possessif, on a ce sentiment d’autorité de l’homme envers la jeune femme. Celui-ci a d’ailleurs un comportement passionné car il remarque tous les détails du corps de la femme « si fins »  « je regardai » . Nous assistons donc au début d’un soirée ardente entre deux individus que nous pouvons associer avec le premier poème ou le protagoniste a vécu son premier amour, on peut donc imaginer que cet écrit représente sa première expérience dans la vie d’adulte. Chose que l’o peut voir par de nombreuses maladresses causées par les deux individus par exemple l’apparition du rire qui devient omniprésent et qui traduit une sorte de dérision enfantine , comme si la femme ce moquais de lui et de son manque d’expérience. De plus on a l’apparition de l’euphorie chez la femme avec ses nombreuses répliques et son passage du tutoiement au vouvoiement qui traduit une perte de contrôle, un sentiment d’impatience. Chose qu’on retrouve aussi chez l’homme avec l’apparition de la violence « je lui jetai ».

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