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Beaumarchais, le mariage de Figaro

Commentaire de texte : Beaumarchais, le mariage de Figaro. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2023  •  Commentaire de texte  •  632 Mots (3 Pages)  •  291 Vues

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Dans ce second paragraphe nous nous pencherons sur le comique de caractère qui est une forme de comique visant à faire rire le spectateur par le trait d’un personnage dont les vices sont exagérés et caricaturés.

Nous avons affaire à ce type de comique avec les personnages Frosine et Harpagon.      En effet, Harpagon dont le vice qui est l’avarice est caricaturé à l’extrême.Assurément, il ne se soucie que de lui-même comme dit dans la scène 6 « je vois que vous vous étonnez de me voir de si grands enfants ; mais je serai bientôt défait et de l’un et de l’autre. » en disant ceci il fait comprendre indirectement à Mariane qu’il est tout à fait disposé à l’épouser et que ce n’est pas ses enfants qui vont le lui empêché. Cependant Marianne éprouve un sentiment amoureux naissant et sincère envers un autre homme, mais ce n’est pas un homme quelconque, c’est le fils d’Harpagon et cela est réciproque, ainsi le vieillard est tourné au ridicule de part son caractère puisque qu’il ne souhaite épouser Mariane que dans un but purement économique puisqu’il souhaite qu’une fois devenu sa femme, qu’elle s’occupe de sa demeure et prenne soin de lui et de part car il se fait en quelques sortes de faux espoirs à cause de Frosine qui lui fait croire qu’il a toutes les chances possibles d’épouser Mariane. En aucun cas, il  ne dit qu’il l’aime. Harpagon n’est cependant pas le seul personnage dont le caractère fait rire le lecteur, c’est également le cas de Frosine qui est une entremetteuse poussé à l’excès. Effectivement, Mariane semble gêné des flatteuses paroles qu’Harpagon énonce à son égard, ce dont il fait part à Frosine où il luit dit que Mariane « ne répond mot et ne témoigne, ce (lui) semble, aucune joie de (le) voir » ce dont Frosine répond  que Mariane étant timide, il est pour elle difficile de témoigner de ses sentiments envers lui, ce qui est absolument faux, on comprends bien qu’elle tourne en bourrique notre cher Harpagon.

Dans cette troisième partie, nous nous intéresserons au comique de mots qui est un type de comique qui repose sur des jeux de mots, le mélange de plusieurs registres de langues ou encore un défaut de prononciation ou d’accent d’un des personnages.

On retrouve ce type de comique dans la scène 6. En effet, Harpagon dans une expression burlesque, compare la taille de sa fille au fait qu’ « une mauvaise croît toujours » , il insinue ainsi qu’il considère sa fille de nuisible d’une manière tout à fait subtil. C’est également le cas du quiproquo entre Mariane, Harpagon et Frosine : Marianne dis à basse voix à Frosine qu’elle trouve Harpagon fort « déplaisant », ce qui intrigue Harpagon et demande à Frosine ce « que dit la belle » ce dont elle répond « qu’elle (le) trouve fort admirable ». Cela contribue de façon exponentielle à la drôlerie de la scène, mais ce n’est pas tout.  Mariane décrit d’animal le vieil avare et dit qu’elle n’en peut plus à Frosine ce qui comble le lecteur dans son hilarité momentanée par rapport à Harpagon qui pense que Mariane l’apprécie alors que c’est bien le contraire. Enfin, le fils du viellard arrive, son rival en soit ce qui met Harpagon dans un embarras profond qui offre un sentiment de satisfaction au lecteur qui n’ éprouve aucune impression positive pour l’avare.

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