Baudelaire, Les Fleurs du Mal

Fiche de présentation de l’œuvre intégrale

Titre de l’œuvre : Les Fleurs du Mal

Auteur : Baudelaire

Siècle : 19ème siècle (1857 et 1861)

Genre : poésie / poésie lyrique

Séquence associée (n° et titre) : n°2 Poésie

Parcours associé (titre) : Alchimie poétique : la boue et l’or

Présentation rapide de l’auteur (parcours, courant littéraire, dans lequel il s’inscrit, principales œuvres etc …) :

Enfance : lI est né le 9 avril 1821. A la mort de son père en 1827, et il grandit avec sa mère jusqu’à qu’elle se marie en 1828 Jacques Aupick. Un homme que Baudelaire n’aimera jamais. Il n’eut pas une enfance très heureuse.

Etudes : Après avoir eu son baccalauréat, il est inscrit à l’Ecole de Droit. Il dirige une vie d’étudiant assez dissipé, il accumule les dettes et voit des prostituées.

Rencontres : Il rencontre le poète Gérard de Narval, Jeanne Duval, Marie Daubrun, Madame Sabatier

Métiers exercés : Il est nommé chef d’état-major en 1831 et il devient critique d’art tout en continuant d’écrire.

Courant littéraire : La poésie de Baudelaire est en partie inspirée du romantisme, du parnasse et du symbolisme. Mais le courant littéraire de Baudelaire est l’Idéalisme.

Principales œuvres : Parmi ses œuvres voici les plus connus : Les Fleurs du Mal (1857), Les Paradis Artificiels (1860), et bien d’autres textes ou poèmes tels que : La Fanfarlo (1847), Du vin et du haschisch (1851), Le Spleen de Paris (1869)

Mort : Il meurt à Paris, le 31 août 1867, à 46 ans, atteint de syphillis.

Résumé et présentation de la construction de l’œuvre :

L’œuvre est divisée en six parties qui retracent la vie de Baudelaire, c’est comme un voyage

afin d’échapper à la réalité, une sorte de progression, une suite assez logique.  

Dans le premier poème « Au lecteur » Baudelaire explique que le monde est un enfer

« Spleen et idéal » est le commencement du voyage, cette section montre une chute douloureuse, une continuité de malheur, l’impossibilité de trouver le bonheur, l’ennui. Des choses auxquelles Baudelaire veut échapper.

« Tableaux parisiens » représente la ville et fait effet de miroir qui ne fait que renforcer l’idée de la première partie. Ce lieu représente les misères humaines et sociales et où la foule ne fait que renforcer la solitude et l’ennui.

« Le Vin » est pour Baudelaire un réconfort, un pouvoir libérateur permettant de se récréer une réalité paradisiaque, comme l’alcool et les drogues, mais ce bonheur n’est qu’éphémère et trompeur.

Dans « Les Fleurs du Mal » Baudelaire cherche une autre échappatoire qui s’avère plus réaliste et brutale, auprès de la luxure et de la chair, mais cela est sans succès ce qui amène un dégoût de soi :

« Révolte » est pour Baudelaire le moyen de s’en prendre à Dieu, lui qui ne fait rien pour l’aider et favoriser ses misérables conditions, il préfère donc s’adresser à Satan auprès duquel il trouve de la ressemblance.

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