Analyse Aurélia de Nerval
Fiche de lecture : Analyse Aurélia de Nerval. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar apolline.jrdy • 17 Avril 2023 • Fiche de lecture • 3 015 Mots (13 Pages) • 184 Vues
CONTROLE DU MARDI 08/11
- Résumé d’Aurélia
Afin de guérir de sa passion dévorante pour Aurélia, une jeune femme qui l’a éconduit pour une faute inexcusable, le narrateur se consacre aux voyages et au plaisir. Il pense l’avoir oubliée.
Mais un jour, il la revoit. Dès lors, des rêves étranges (Il errait dans un vaste édifice composé de plusieurs salles, dont les unes étaient consacrées à l’étude, d’autres à la conversation ou aux discussions philosophiques. Il s’arrêta et prit part à quelques de ces cours (leçons sur les auteurs grecs, prière à la déesse Mnémosyne, conférences philosophiques) où il reconnut certains de ces anciens maîtres et condisciples. Il partit chercher sa chambre dans une sorte d’hôtellerie aux escaliers immenses, pleine de voyageurs affairés. Après s’être perdu plusieurs fois dans ses longs corridors, il vit un être d’une grandeur démesurée, homme ou femme, coloré de teintes vermeilles, qui voltigeait péniblement au dessus de l’espace et semblait se débattre parmi des nuages épais. Manquant d’haleine et de force, il tomba enfin au milieu de la cour obscure, accrochant et froissant ses ailes le long des toits et des balustres. Il poussa un cri d’effroi dans son sommeil et se réveilla.)
le tourmentent, il prévoit sa mort pour le lendemain. Depuis ce jour, il n’est plus vraiment le même, il se sent double. Il décide de marcher en direction d’une étoile, symbole de sa destinée. Chemin faisant, il se déshabille mais il est alors arrêté et conduit au poste de police. Deux de ses amis viennent le libérer, lui et son double. (Suite à ce rêve, il lui semblait alors tout savoir des mystères du monde dans ces heures suprêmes. Le soir lorsque l’heure fatale semblait s’approcher, il était avec deux amis, dont Paul Chenavard, qui lui proposa de le reconduire chez lui. Il lui dit qu’il ne veut pas rentrer et qu’il allait vers l’orient. Pendant que Paul l’accompagnait, il se mit à chercher dans le ciel une Etoile, qu’il croyait connaitre. Il la suivit. Son ami tenta de le raisonner mais en vain. Gérard le vit se transformer peu à peu en apôtre, puis il vit le lieu où ils étaient s’élever, et perdre les formes que le donnait sa configuration urbaine. Sur une colline, entourée de vastes solitudes, cette scène devenait le combat de deux Esprits et comme une tentation biblique. Il devient alors fou. Son ami le quitta et il continua de suivre son étoile. Il reprit conscience de la terre et de son affection pour les humains.)
La crainte de mourir le dévore. Il reste au lit plusieurs jours, prisonnier de sa démence. On décide donc de l’admettre en clinique psychiatrique.
Il fait beaucoup de rêves : il est chez un parent au bord du Rhin, il découvre le portrait d’une femme. On le conduit dans une maison où sont rassemblés tous ses ancêtres. Enfin, son guide le conduit au sommet d’une montagne. Là, il découvre les habitants ancestraux de la montagne et il rencontre une famille idéale. (Il est dans une maison ou il y a une servante qui lui dit que son oncle, mort depuis un siècle, tardera à rentrer et qu’il devrait faire une sieste avant le souper. Cependant, Gérard aperçoit un tableau d’une jeune femme penchée au dessus d’un fleuve. Ce tableau le transporte alors dans un tout autre paysage. Il se trouve à coté de mille fleuves qui divaguent. Il voit au loin un vieillard qui cultivait la terre. Il quitta son travail et accompagna Gérard dans une maison loin de la qui lui rappelait un certain paysage de Flandre. Ils rentrèrent dans cette maison où plusieurs personnes étaient réunies, des figures connues (parents morts), tous réunis pour ce qui semblait être un banquet familial. Il est donc dans le mode des morts, ils étaient sept.
Il est dans une ville, bossuée de collines et d’un mont couvert d’habitations. Peuple : air vif, résolu, l’accent énergique de leurs traits, races indépendantes et guerrières des pays de montagnes, ou de certaines îles peu fréquentées par les étrangers. Le guide le fit descendre et ils atterrirent dans l’habitation d’un vieillard travaillant devant une table à un ouvrage d’industrie. Il fut menacé par un homme vêtu de blanc avec une arme puis s’éloigna. Tout le monde était vécu de blanc mais son guide les teignit en couleurs vives afin d’accentuer l’effet du réel. Des jeunes filles et des enfants jouaient (famille primitive et céleste, inconnue, une sorte de modèle qui devient cher aux yeux de Gérard). Tout fondit et se perdit alors dans ses pensées et il revint alors à la réalité.)
Il fait un autre rêve : dans la maison d’un ancêtre, il voit trois femmes. Il s’aperçoit lui-même, plus jeune, et vêtu d’un habit magique. Une femme le conduit près d’une source puis disparait. A ses pieds, sur le sol, il voit un buste de femme renversé. Le jardin n’est plus qu’un cimetière. La signification du rêve précédent lui parait enfin : Aurélia est morte. (Il se trouvait dans une salle de la demeure de son aïeul. Trois femmes travaillaient dans cette pièce et représentaient, sans leur ressembler absolument, des parentes et des amies de ma jeunesse. Les contours de leurs figures variaient comme la flamme d’une lampe, et à tout moment quelque chose de l’une passait dans l’autre. Vision de lui plus petit. Cette dame l’entraina dans un endroit qui ressemblait à la jungle, la foret, où se trouvait une source d’eau vive. La dame se transforma et prit peu à peu l’aspect du jardin et des nuages jusqu’à disparaitre dans sa propre ombre. Gérard tenta de la saisir et se heurta à un pan de mur dégradé, au pied duquel gisait un buste de femme. Il crut voir Aurélia. Le jardin avait alors pris l’aspect d’un cimetière.
Après réflexion, il déduit qu’Aurélia était morte. Il fut pris d’un chagrin et d’espoir car il connaissait désormais l’existence d’un monde où les cœurs aimants se retrouvent. Un souvenir refit surface : il lui avait offert une bague et comme elle était trop grande pour son doigt, il la fit couper avec une scie. Il entendit un bruit de scie et lui sembla voir couler du sang.)
Le narrateur rédige un récit de la création du monde inspirée par ses rêves et par la mythologie orientale. (Heureux accord des Puissances de la nature , qui formulaient et organisaient l’univers : s’élevaient des palmiers gigantesques, des euphorbes vénéneux et des acanthes tortillées autour des cactus. Les figures arides des rochers s’élançaient comme des squelettes de cette ébauche de création, et de hideux reptiles serpentaient, s’élargissaient ou s’arrondissaient.
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