Alexandre Dumas, Le Comte de Monté-Cristo
Commentaire d'oeuvre : Alexandre Dumas, Le Comte de Monté-Cristo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Korto Drevon • 24 Avril 2023 • Commentaire d'oeuvre • 771 Mots (4 Pages) • 369 Vues
Dans ce commentaire nous allons un étudier un extrait du roman Le compte de Monté-Cristo de Alexandre Dumas(1802-.1870) .A cette époque il est connue pour ces romans historique .Ce texte a étais en écrit en1844 et publié en feuilleton dans «Le journal des débats» la même année.Une deuxième partie de ce feuilleton est sortie chez le même éditeur 1845 et début 1846. Ce roman fais référence au année bonapartiste. Ce romans parle de l'histoire de la vengeance menée par Edmond Dantès, alias le Comte de Monte-Cristo. Enfermé sans jugement au château d'If, la veille de son mariage, à la suite d'une dénonciation par un trio de rivaux jaloux, Edmond Dantès se morfond dans sa cellule durant de longues années. Nous allons commenter ce texte en deux temps. Pour commencer nous mettrons en valeurs les caractères et les émotions de notre personnage principale. Puis nous démontrerons que ce texte est une scène d’action intense et palpitante et qu'il est un personnage qui suscite émotion et admiration. Nous finirons par faire une conclusions de ce commentaire.
Le lecteur assiste à une scène d’évasion racontée étape par étape, grâce à une succession de verbes d’action (« on transporta », « on le posa », « les porteurs firent une vingtaine de pas », « un des porteurs s’éloigna », « on fit cinquante pas à peu près », etc.) et selon une progression rigoureuse . L’emploi abondant du passé simple et du discours direct contribue au rythme haletant et à la dramatisation de la scène. Quant au choix du point de vue interne, il prive le lecteur d’informations et crée par conséquent un effet d’attente et de suspense perceptible dans les interrogations angoissées : « Où suis-je donc ? » et « Que cherche-t-il donc ? ».
L’évocation de sensations partielles, tactiles et auditives seulement, rend concrètes les surprises successives du personnage : « Tout à coup l’air frais et âpre de la nuit l’inonda », « Ce fut une sensation subite », « Dantès entendit ses souliers retentir », « un corps lourd et retentissant ».Cette scène qui mêle aussi angoisse et humour noir.Le romancier plonge son héros et son lecteur dans un environnement inquiétant : le lexique funèbre (« mort », récurrence de « civière », « trépassé », « fossoyeur », « cimetière »). Emprisonné dans son sac mortuaire, Dantès entend des voix d’autant plus menaçantes qu’elles sont sans visage (« le nœud est-il fait ? », « Mauvais temps ! »), et il perçoit sans les identifier des sons lugubres (« le bruit des flots se brisant contre les rochers ». Son inquiétude ne cesse dès lors de grandir pour culminer en une épouvante saisissante ; la gradation qui le fait passer d’une « sensation subite, pleine à la fois de délices et d’angoisses » à « ses cheveux ne s’en dressèrent pas moins sur sa tête », rend parfaitement compte des différents paliers de terreur qu’il franchit. La peur de Dantès est d’autant plus poignante qu’elle est mise en contraste avec l’humour noir des fossoyeurs : leurs plaisanteries (« il n’aura rien perdu pour attendre », « il ne fera pas bon d’être en mer cette nuit », « l’abbé court grand risque d’être mouillé »), cela témoignent en effet de leur indifférence , habitués qu’ils sont à côtoyer des cadavres dont ils ont avant tout hâte de se débarrasser.
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