Albert Camus, L'Etranger
Commentaire d'oeuvre : Albert Camus, L'Etranger. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mon_petit_pseudo • 8 Mai 2023 • Commentaire d'oeuvre • 1 006 Mots (5 Pages) • 209 Vues
L'étranger, Albert Camus
Ce document est extrait d'un travail fait en seconde dont le but était de faire un commentaire sur L'Etranger, de Camus.
Cette œuvre composée de deux parties, rend compte d’un moment de la vie de Meursault. La première, faite de six chapitres, retrace sa vie quotidienne après que celui-ci ait appris le décès de sa mère, jusqu’au meurtre qu’il commet sur une plage. Cette même partie parle également de sa rencontre avec Marie et son indifférence vis-à-vis d’un potentiel mariage avec elle.
La seconde partie constituée de cinq chapitres décrit sa vie en prison et les phases de son procès jusqu’à sa condamnation à mort. Ces différentes parties sont toutes deux en liens. En effet la deuxième partie du livre consiste à porter un jugement sur les événements qui se sont déroulés dans la première moitié. Nous sommes dès le début plongés dans le vif du sujet, rien que la première phrase de l’œuvre donne le ton, « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. ». Ces phrases nous rendent compte de l’état moral général du protagoniste. De plus, elles nous donnent les deux thèmes principaux abordés dans l’ouvrage : la mort et l’absurdité, nous pourrions également rajouter celui de l’amour.
Nous retrouvons le thème de la mort trois fois dans l’ouvrage : au début avec la mort de Mme Meursault, où son fil ne versera aucune larme, et n’éprouvera pas de sentiment particulier. La mort de sa mère sera, pour lui, un évènement anodin. Il ne se rendra d’ailleurs à l’asile que le temps de l’enterrement. Puis, après les funérailles, sa vie reprend son cour comme si ce n’était qu’un petit détail « J’ai pensé que c’était toujours un dimanche de tiré, que maman était maintenant enterrée, que j’allais reprendre mon travail et que, somme toute, il n’y avait rien de changé». Ce manque d’émotion causera sa perte dans la deuxième partie du livre.
Nous retrouvons ensuite la mort avec le meurtre du dit : Arabe. Celui-ci est causé par Meursault. Ce dernier a agi suite à un différend entre l’Arabe et Raymond. Il n’est donc plus passif par rapport à la mort car il est l’exécuteur. De plus, son action est disproportionnée. En effet ; suite à une altercation entre son ami Raymond et l’Arabe, où Raymond sera blessé, non grièvement. Après voir raccompagné son ami, . Meusault retourne sur ses pas. Quand il retrouve l’Arabe, il le tue. Il ne ressentira aucun regret par la suite vis-à-vis de ce qu’il a fait. Aucun regret aussi bien sur le meurtre, que sur le fait d’avoir tiré à 5 reprises sur l’Arabe bien que la première balle lui fut fatale.
Du fait de son crime, il va être jugé et condamné à mort. Son avis, ses sentiments resteront indifférents, neutres par rapport à son acte. Ses sentiments n’évolueront pas jusqu’à la fin. Même les murs de la prison, son avocat, les juges et la parole de Dieu n’auront eu d’effet sur lui.
Par contre, il se rend compte des conséquences de son acte sur lui ; suite à l’énoncé du jugement. « Ce qui m’intéresse en ce moment, c’est d’échapper à la mécanique, de savoir si l’inévitable peut avoir une issue. »
Par le biais de cette condamnation,
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