Représentation Théâtre

Dissertation

Sujet : En vous appuyant sur les oeuvres que vous avez étudiées et votre expérience du théâtre, vous direz si la représentation est indispensable pour apprécier et comprendre pleinement une pièce de théâtre.

Plan :

La lecture suffit à apprécier une pièce de théâtre.

La beauté du texte. L’auteur est d’abord un écrivain ( imagination + style )

La beauté d’un texte théâtrale est quelque chose de remarquable, grâce à différents procédés stylistiques. De nombreux textes sont écris en alexandrin comme Phèdre de Racine ou encore Le célèbre Le Cid de Corneille. Cela procure un certain rythme au texte. Les figures de style sont très présentes par exemple dans l’Acte I, scène 1 de Dom Juan de Molière : «  pèlerin » c’est une métaphore car DJ est tj en mvt et en quête de séduction. Mais aussi, « grand seigneur, méchant homme » c’est une opposition car c’est en contradiction avec l erang et la classe sociale de DJ. Les guillemets peuvent être souvent important comme dans L’Acte I, scène 4 de L’impromptu de Versailles de Molière écrit en 1663. Ils signalent les passages de la pièce enchassé. Les endroits entre guillemets sont des indications que Molière donne à ses comédiens, où il endosse son rôle de metteur en scène dans la pièce encadrée.

Des questions rétorques et des phrases exclamatives à la ligne 3 : « Bon. Voilà l’autre qui prend le ton de marquis ! Vous ai-je pas dit que vous faites un rôle où l’on doit parler naturellement ?  » peuvent nous montrer un effet d’autorité. La pièce enchâssée est une réflexion sur le théâtre et sur le spectateur de théâtre, le terme de la pièce enchâssée c’est le but de Molière à travers ses pièces, Ceci consiste à dénoncer les défauts de manière générale. Tout nombre de procédés stylistiques servent chacun d’eux à rendre toute la beauté du texte théâtrale.

Transitions : Cependant l’un des procédés stylistique dont l’écrivain se sert essentiellement sont les didascalies pour une compréhension maximale du texte.

Le rôle des didascalies.

La parole théâtrale se joue lors de la représentation. Les didascalies prennent en charge la représentation, et sont parfois plus porteuses de sens que les répliques. Elles sont des indications de mise en scène et comprennent tout ce qui n’est pas prononcé par les acteurs et qui s’inscrit dans le texte théâtrale sous la forme de parenthèses ou à l’aide de caractères italiques : le lecteur peux se représenter les personnages, leur apparence, leur attitude, le ton, les ressentis, les sentiments, les états d’esprit du personnage. Il imagine le décor, l’ambiance. À l’aide des paroles des personnages, il se fait une idée sur un caractère. Par exemple dans Rhinocéros, d’Eugène Ionesco écrit en 1960, elles portent sur la mélodie: «  Il barrit presque. » ligne 31, « soufflant bruyamment » ligne 22. Ce sont des éléments qui caractérise, la manifestation physique de la transformation. Alors que dans l’extrait de En attendant Godot, de Samuel Beckett elles portent plus sur l’énonciation : « accablé » ligne 28, « Épaté » ligne 17 Elles caractérisent les ressentis éprouvé par le personnage, qui est impossible à savoir sans ses didascalies.

Transition : De plus, les didascalies jouent un rôle essentiel dans une pièce puisqu'ils servent notamment à étoffer l'imagination du lecteur grâce à une description plus précise du déroulement de la pièce.

L’imagination du lecteur.

En effet, notre imaginaire nourrit notre raison. Le théâtre peut être vu comme un lieu de grande liberté et d’imagination, lorsqu’il est écrit, donc lu par un lecteur et non vu par un spectateur. Chaque personne interprétera peut être différemment un geste ou un mot selon la façon dont il l’imagine être fait ou prononcé. La place laissée à l’imaginaire du lecteur dans le texte théâtral peut être très vaste et varié. Lorsqu’on lit une pièce de théâtre c'est l’imaginaire qui vient combler le manque de sa représentation. Dans le texte nous sommes orienté par les didascalies, le lecteur peut avant la fin de l’histoire imaginer toute sorte d’événements possible. On peut même affirmer que l’imaginaire du lecteur est sollicité dès qu’il ouvre un livre, quel qu’en soit le genre. Les mots parlent à notre imaginaire. C’est leur manière de nous faire voyager et de nous faire vivre des expériences intenses. Dans L’Illusion comique écrit en 1636 par Pierre Corneille on y trouve : «  Que vois-je ? » ligne 3. Cette phrase laisse au lecteur une imagination très vaste de ce que peux voir le personnage. Pierre Corneille invite le lecteur à participer au déroulement de la pièce à l’aide de cette question.

Transitions : En outre, la représentation théâtrale peut être considérée comme un aboutissement du texte.

La représentation théâtrale comme aboutissement du texte.

L’émotion collective de la représentation.

Au-delà de la représentation concrète d’un texte écrit, une pièce de théâtre a toujours eu pour objectif de procurer aux spectateurs des émotions par l’interprétation des acteurs.

Transitions : Pour obtenir une émotion collective, les acteurs doivent se montrer convaincants et naturels afin de permettre au public d'apprécier

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