Victor Hugo, J'aime l'araignée et j'aime l'ortie
Analyse sectorielle : Victor Hugo, J'aime l'araignée et j'aime l'ortie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gaslison • 20 Juin 2023 • Analyse sectorielle • 539 Mots (3 Pages) • 224 Vues
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Carte d’identité :
-Phèdre
-Racine
-1677
-pièce de théâtre
-classicisme
-Thème : conflit familial et dialogue de sourds
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Etrange accueil : deux termes en contradiction faisant office d’introduction à une discussion inhabituelle et inattendue de la part du père
« On fait » « à votre père » : marque l’image du roi Thésée ainsi que du respect en son nom.
« Phèdre » : la femme de Thésée est nommée par H. et s’en suit le mot mystère qui laisse une sorte de secret dans son entièreté quant à cette interpellation.
« Permettez-moi, Seigneur, de ne plus la revoir ; » « Le tremblant Hippolyte » Hippolyte ici se place en tant que victime de l’affaire dont il a évoqué.
« Disparaisse des lieux que votre épouse habite » Hippolyte s’adresse à son père en tant que victime et lui demande la permission de quitter les lieux pour renforcer son idée d’innocence.
Phrase négative : « Je ne la cherchais pas » Hippolyte nie toute implication et cherche à fuir le problème et fait peser chaque responsabilité son Phèdre, sa belle-mère.
« Vous daignâtes, Seigneur » Hippolyte cherche cette fois à mettre une distanciation entre son père et lui
« Aricie et la reine » Il cite les amantes et sa responsabilité de les garder durant l’absence de Thésée.
« Je fus même chargé du soin de les garder » Thésée à donc confié à H. de garder Aricie et la reine, Phèdre, durant son absence, à Hippolyte 🡪 rappel de Hippolyte
« Assez de mon oisive jeunesse » Hippolyte met en baisse sa jeunesse afin de se comparer à son père et ses exploits dont il semble désireux par l’adverbe « assez » marquant aussi un changement d’idée dans la conversation. Hippolyte se décrit comme oisif, ce qui marque une opposition à son père.
« Déjà plus d’un tyran, plus d’un monstre farouche » 🡪 « Plus de » parallélisme et hyperbole afin d’exagérer les exploits passés de son père avec l’adverbe « plus »
« Et moi, fils inconnu d’un si glorieux père » contradiction, Hippolyte met en supériorité son père face à lui-même via l’utilisation des adjectifs « inconnu » et « glorieux ».
« Souffrez… Souffrez… » parallélisme montrant la soumission d’Hippolyte face à son père
« Prouve à tout l’avenir que j’étais votre fils » Hippolyte est fier d’être le fils de Thésée et veut se montrer digne et à la hauteur de ses accomplissements.
« Que vois-je ? » question rhétorique de Thésée marquant sa stupéfaction et sa surprise
« Quelle horreur » Thésée est indigné du comportement d’Hippolyte et l’auteur utilise le lyrisme
Gradation mystère voulant signifier le départ de son fils ?
Enjambement sur un second vers afin d’allonger la surprise du père
« Fait fuir » Thésée souligne le délaissement de responsabilités de la part de Hippolyte ainsi que de Phèdre 🡪 il ne veulent pas assumer
« Si… Si…Si… » adverbe d’intensité utilisé pour amplifier la rupture causes/conséquences
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