Une danse fascinante - Flaubert

Charlie Lombard

1G8

Commentaire rédigé 

Texte de Flaubert « Une danse Fascinante »

        Dans le texte de Flaubert, Salomé est comparée à une fleur « pareille à une fleur » (l.1) de part sa beauté et sa féminité mais également la richesse de ses étoffes.  « Les brillants de ses oreilles » (l.2) et la beauté de l’étoffe de son dos qui « chatoyait » (l.3), ainsi que l’être éblouissant qu’elle est renvoie au champ lexical de la lumière. Grâce à cela, elle attire tous les regards du public. L’adjectif épithète « grand scarabée » fait penser à l’importance des scarabées à l’époque des pharaons. Elle est donc décrite ici comme étant spectaculaire, sa majesté faisant honneur à l’importance des scarabées pharaoniens.

Salomé est acclamée, elle est très valorisée et est le point de mire des regards et des hommages. Elle accomplit des prouesses techniques impensables et cela semble plaire au public. « Elle se courba si bien » (l.6), « sans fléchir les genoux » (l.5) valorise l’impression de facilité et l’extrême souplesse qu’elle dégage. Cependant, elle réalise également des prouesses incroyables, « sa nuques et ses vertèbres faisaient un angle droit » (l.12) qui suscite l’admiration et les faveurs du public.

Cela révèle également le personnage inquiétant qu’elle est et apporte une sensation désagréable pour le lecteur, une sensation d’anti-naturelle et d’inconfort notamment avec la description « sa nuques et ses vertèbres faisaient des angles droits » (l.12). « Elle s’arrêta brusquement » (l.11) laissant apparaître une rupture dans l’harmonie et dans le mouvement de sa danse, et prolonge la posture inconfortable. La comparaison bestial « comme un grand scarabée » (l.11), « yeux presque terribles » (l.15) et l’animalisation « elle ne parlait pas » (l.17), persiste à accentuer le côté inquiétant et irréel de Salomé.

...