Recueil de citations - Sido est un récit d'inspiration autobiographique où Colette fait le portrait
Commentaire de texte : Recueil de citations - Sido est un récit d'inspiration autobiographique où Colette fait le portrait. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mrtin • 16 Janvier 2024 • Commentaire de texte • 833 Mots (4 Pages) • 152 Vues
Lecture linéaire de la séance 1 (« Vénus Anadyomène »)
Extrait :
Au Cabaret-vert
Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J'entrais à Charleroi.
- Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
Du beurre et du jambon qui fût à moitié froid.
Bienheureux, j'allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. - Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,
- Celle-là, ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! -
Rieuse, m'apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,
Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse
D'ail, - et m'emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.
Introduction
Ce sonnet daté d’Octobre 1870 trouve sans doute son inspiration dans un épisode vécu. Il évoque la fugue qui, à l’automne de cette année-là, conduit le jeune Arthur Rimbaud de Charleville à Douai en passant par la Belgique. On pourrait le définir comme un « poème de route », qui conserve le souvenir d’une halte dans une auberge. Il évoque un moment de bien-être où quelques plaisirs simples suffisent à donner le sentiment du bonheur.
1er mouvement le champ de bataille / le front vers 1 à 6
2ème mouvement invocation à la nature (vers 7 à 8)
3ème mouvement : l’arrière : à l’église (vers 9 à la fin) :
1er mouvement : le champs de bataille/ le front (vers 1 à 6)
Procédés | Interprétations |
PSC de temps « tandis que » | Le sonnet commence par une PSC de temps « tandis que » dont la principale ne sera donnée qu’au vers 9. Elle annonce une action qui se passe. |
Métaphore du combat Ou métonymie des blessures «les crachats rouges de la mitraille» | La métaphore désigne les coups de fusil ou La métonymie désigne les blessures des soldats. C’est la 1ère impression que Rimbaud nous livre de la guerre |
Allitérations en R et verbe «sifflent» | Bruit de la guerre : assourdissants et désagréables Harmonie imitative qui reproduit le fracas de la guerre |
« crachats rouges », « écarlates et verts », « ciel bleu » | Couleurs qui servent à préciser ce tableau de la guerre : uniforme des soldats, blessures Contraste du bleu du ciel, opposition par rapport aux éléments du combat, ciel bleu immuable malgré les combats |
« le Roi qui les raille » Allitérations en R, majuscule à Roi | La majuscule pourrait être une marque de respect mais le sens du sonnet montre que ce n’est pas le cas .En fait c’est le poète qui se moque du Roi L’injustice de la guerre est ici dénoncée par le verbe « railler » qui signifie « tourner en dérision, ridiculiser |
Hyperbole Pluriels Métaphore « tas fumant » Sens des verbes « croulent » et « broie » Sons [CR] et [BR] | La mort apparaît avec son carnage, le Mal est ici Déshumanisation des soldats sui sont anonymes On entend presque le bruit des corps qui explosent |
Anaphore « tandis que », « folie épouvantable » hyperbole | 2e PSC de temps Sauvagerie de la guerre = sa dénonciation |
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