Récapitulatif arguments plaidoirie de Claude Gueux

Le roman Claude Gueux de Victor Hugo se termine par une plaidoirie écrite par l’auteur lui-même dans laquelle il dénonce la société dans laquelle il vit. Il évoque le fait que c’est cette dernière qui conduit certaines personnes à commettre des crimes comme dans le cas du personnage éponyme. Il remet en cause la seule responsabilité individuelle au profit de la responsabilité collective de l’organisation de la société du XIXème. Pour ce faire, Victor Hugo fait appel à plusieurs arguments pour convaincre son lecteur de la véracité de sa thèse.

 Il commence par évoquer la misère du peuple qui est selon lui causée par la société qu’il qualifie de « mal faite ». C’est selon lui cette misère, liée à la naissance, à laquelle le peuple est contraint qui le conduit à commettre l’irréparable, c’est-à-dire tuer.

Quand il s’agit de juger les fautes commises par ce peuple, Hugo pointe les défaillances du système judiciaire, un système barbare, qui n’a pas suffisamment de moyens et qui les gaspille pour traiter des questions futiles comme la couleur « des boutons de la garde nationale ». Selon lui les lois ne sont plus efficaces et il faut refonder le code pénal et supprimer les bourreaux en les remplaçant par des maîtres d’école.

En effet, Hugo soutient que la France est très en retard au sujet de l’éducation du peuple et qu’il faut développer l’intelligence des hommes pour qu’ils maîtrisent leurs instincts bestiaux et limiter la violence.

Enfin, il faut donner un sens à cette éducation en se basant sur les évangiles. La promesse d’un monde meilleur permet de supporter les misères de ce monde et les enseignements de la Bible développe le sens moral du peuple.

En synthèse, plutôt que d’employer des moyens barbares pour condamner le peuple, il s’agit de l’instruire et de lui donner le sens moral afin qu’il ne commette plus de crime et soit utile au pays.

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