Plan de dissertation à partir de la citation d'André Gide, "L’art naît de contraintes, vit de lutte, meurt de liberté" (1911)
Dissertation : Plan de dissertation à partir de la citation d'André Gide, "L’art naît de contraintes, vit de lutte, meurt de liberté" (1911). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ninon.bsc • 14 Septembre 2023 • Dissertation • 1 069 Mots (5 Pages) • 455 Vues
BESCONT Ninon
METHODOLOGIE DE LA LITTERATURE
DEVOIR N°1
« L’art naît de contraintes, vit de lutte, meurt de liberté », André Gide dans « Nouveaux prétextes », 1911.
L’art se représente sous plusieurs formes ou domaines, c’est un vaste moyen d’expression, et de créativité. Quand on parle d’art, on parle de toutes formes de littérature, de peinture, de chant, de danse…
Aussi, l’art et l’artiste sont confrontés aux problèmes du temps, de l’Histoire, de la société.
C’est le cas de tous les artistes et ici, de André Gide lorsqu’il dit dans « Nouveaux Prétextes » en 1911 que « l’art naît de contraintes, vit de lutte, meurt de liberté ».
En effet l’auteur écrit et vit dans un contexte de violence, ce qui peut probablement le pousser à être persuadé du fait que l’art n’existe peut-être que pour se confronter à un problème, qu’il soit interne à l’art ou externe, dans la société actuelle de l’artiste.
En effet, cette citation pose le problème du moteur à la création de l’art, et du rôle de ses contraintes. L’auteur pense que l’art n’existe que dans le combat, quand il s’inscrit dans une lutte. Le champs lexical de la violence est prédominant dans cette phrase, et cette affirmation de l’auteur est fondée sur une personnification de l’art, et sur un paradoxe associant la mort à la liberté; « meurt de liberté ».
On peut se demander d’après ce que dit André Gide; est-ce que l’art ne vit plus en temps de paix ? Est-ce-que la notion de l’art gratuit, uniquement pour le plaisir est impossible ? Et si l’art « meurt de liberté » cela veut-il dire qu’il n’est pas éternel ?
Toutes ces questions, ces enjeux peuvent nous amener à une problématique plus vaste et plus fondamentale: on se demandera ici si l’art peut être perçu uniquement dans le combat .
Pour répondre à cette question, nous verrons tout d’abord en reprenant l’affirmation de l’auteur que l’art est un combat, comme un cycle, il « naît de contraintes » puis il « vit de lutte » et enfin « meurt de liberté ». Ensuite, nous verrons si il est possible de lire la création artistique sous une autre forme que dans la violence d’une lutte, en voyant si la contrainte peut être positive à la création de l’art et si la liberté, la résolution d’un combat, peut tout de même mener à l’éternité d’une œuvre. Enfin, nous terminerons par voir la liberté comme un but et non pas une fin à l’art, en s’appropriant les contraintes, en les choisissant et avec une prise de recul sur ces dernières.
I- L’art, un combat
1. L’art « naît de contraintes »
-art vu comme un exutoire à la détresse de l’artiste, contraintes physiques et mentales sont source de l’expression artistique
-contraintes artistiques à respecter, les « règles de l’art »
2. … « vit de lutte »
-lutte externe, avec le contexte et la société; art engagé avec par exemple Victor Hugo dans la dénonciation des problèmes de son temps en écrivant « Les misérables » ou « Claude Gueux », ou dirigeants qui font pression sur l’art en imposant règles.
-lutte interne, avec les contraintes artistiques, poésie sonnets ou proses...
-lutte entre des mouvements artistiques comme le classicisme et le baroque
3. … « meurt de liberté »
-la liberté est le but d’une lutte donc la fin d’un combat
-oubli des œuvres subversives, ou dans un autre sens, la société fait en sorte de vouloir oublier certaines œuvre et artistes à cause de luttes que la société ne voulait pas entendre
Je pense notamment aux feministes qui aujourd’hui reviennent mais ont été plus longtemps oubliées ; Olympe de Gouge, George Sand ou encore des anonymes éternelles
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