Pistes pour l’explication linéaire de l’épilogue de Juste la Fin du Monde.
Synthèse : Pistes pour l’explication linéaire de l’épilogue de Juste la Fin du Monde.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laurebrun • 13 Mars 2023 • Synthèse • 390 Mots (2 Pages) • 354 Vues
Pistes pour l’explication linéaire de l’épilogue de Juste la Fin du Monde.
Idée de problématique.
- En quoi cet épilogue, qui est un monologue de Louis, donne-t-il à l’ensemble de cette pièce une tonalité tragique ?
Idée de plan :
- Le départ.
- les souvenirs.
- Les regrets.
1- Le départ.
- Adv de temps « après » : allusion à tout ce qui s’est passé dans la pièce. Champ lexical du temps très présent→ importance du temps qui passe. Écho au prologue « l’année d’après » : « une année / tout au plus ») : Louis n’a pas pu échapper à son destin, rien n’a changé entre le prologue et l’épilogue.
- Verbe au présent « je meurs » : les repères temporels sont brouillés. Est-ce un épilogue post-mortem ?
- Louis ne s’est pas livré à sa famille mais double énonciation, 4° mur : « je meurs quelques mois plus tard » : annonce aux spectateurs.
2- Le souvenir.
-Raconté au présent de narration.
- Champ lexical de la solitude.
- Encore une référence au prologue « retourner sur ses traces » : marcher le long de la voie ferrée.
- Entre parenthèses, adresse au spectateur ; finir la pièce ou finir sa vie.
- Cadre spatio-temporel de la scène bien défini pour le souvenir contrairement à la vie réelle.
- Voie ferrée : « chemin plus court » = mort. « Méandres » =liberté.
- « Je ne risque rien » : ironie.
- « Perdu » physiquement et psychologiquement.
- Registre lyrique avec le champ lexical de la nature.
- « A égale distance du ciel et de la terre » : métaphore : entre la vie et la mort.
3- Les regrets.
- Ironie de la parenthèse de nouveau : il n’a pas dit, de même qu’il n’avait pas crié.
- Conditionnel : conseil à celui qu’il était dans le passé, regret.
- Polyptote : « je ne le fais pas », « je ne l’ai pas fait » : crier cette nuit-là ; annoncer sa mort prochaine. Fatalité de ne pas arriver à s’exprimer.
- « Long et beau », « joyeux »: mise en valeur du cri ; comme de l’annonce qui aurait pu être un moment heureux.
- Dernière phrase au futur ; champ lexical du regret et du passé.
L’épilogue donne une tonalité tragique à la pièce : comme Louis n’a pas réussi à crier dans cette vallée, il n’a pas réussi à parler à ses proches.
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