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Ma Bohème, Rimbaud

Commentaire de texte : Ma Bohème, Rimbaud. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2024  •  Commentaire de texte  •  781 Mots (4 Pages)  •  162 Vues

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MA BOHEME

Intro : « Ma Bohème » fait partie des premiers poèmes d’Arthur Rimbaud. Il s’agit du dernier poème du deuxième Cahier de Douai. Arthur Rimbaud, n’a alors que 16 ans lorsqu’il a rédigé ce receuil qu’il a confié a un ami, Paul Démeny, et publié à titre posthume en 1895. Ce dernier évoque notamment une ou plusieurs de ses fugues et la volonté de s’émancipé des règles classiques.  Dans ma bohème, arthur rimbaud reflète l’amour de la liberté mais aussi sa révolte contre les conventions et sa volonté de s’affranchir des règles de la poèsie traditionelle.

On peut alors se demander comment les choix poétique de l’auteur reflètent-ils la recherche de liberté ?

Plan

-les caractérstiques de la bohème poétique

-comment arthur rimbaud conteste les règles traditionelles de la poésie

I- La bohème poétique

La liberté qu évoque Rimbaud est tout d’abord réelle et physique. Le premiers vers revendique l’errance comme mode de vie : « je m’en allais ». On notera que l’évocation est au passé, ce qui suggère que le poète ne profite plus de cette forme de liberté au moment ou il écrit. Les souvenirs positifs de l’errance donnent lieu a des regrets implicites.

L’absence de contrainte est suggérée par le cadre, qui semble illimité, à ‘image du « ciel ». Le C.L évoque la « grande ourse », les « etoile », l’immensité du ciel. La liberté provient de l’absence de barrière ou de limites. Elle s’expérimente au contact de la nature.

La thématique De l‘errance est exprimé a travers le C.L des routes et du trajet : « sous le ciel », « au bord des routes », « mon auberge était à la grande ourse ».

A.R évoque également son errance sous la forme d’une course ou d’un voyage, comme le suggère « l’auberge » (métaphore)qui est en réalité, la voute céleste nocturne. Le mvt physique est facteur de liberté, à l’image de la marche au dernier vers évoqué par des souliers.*

D’autre part, la destination du voyage n’est pas mentionné. La répétition du verbe« j’allais » répété 2 fois dans la première strophe montre que le poète marche sans but précis, ce qui défini bien l’errance.

VALEURS MATERIELLE

La bohème (artistique) vise a se défaire des contraintes matérielles. Ds le poème . A.R évoque le dénuement totale à travers lui. Il porte ainsi un « paletot » qui semble très usé, au point d’en devenir « idéal ». Son vêtement a les « poches crevées ». Il ne possède qu’une « unique culotte », qui a « un large troue». Les souliers sont éculés, ce qui suggère la personnification : « souliers blessés ».

A force de marcher le poète à troué ses souliers et il a mal aux pieds, cela rappelle un autre poème de Rimbaud « aux cabarets vert ».

Cette situation, perçu comme négative par le lecteur devient un symbole de l’errance et de la liberté. A.R insiste donc sur le dénuement de la bohème et le détachement des valeurs matérielles que permet l’errance.

De plus A.R évoque de nombreuses actions à l’imparfait : « devenais, étais, j’égrenais, écoutais, sentais, tirais ». Ainsi, la vie de la bohème lui parait riche en vécu.

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