Les Regrets Du Bellay
Cours : Les Regrets Du Bellay. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bullitrenegade • 11 Octobre 2023 • Cours • 573 Mots (3 Pages) • 206 Vues
Les regrets
C’est un recueil de sonnets écrit entre 1553 et 1559 (2e Edition) par Joachim Du Bellay . il est alors intendant du cardinal Jean Du Bellay en mission a Rome afin de construire une alliance avec le papa contre Charles Quint . contenant 196 sonnets le livre se repartie en 3 grandes sections
S. 6 à 49 : élégiaques
S. 50 à 156 : satiriques
S. 156 à 191 : louanges
Et 5 en intro et 5 extras
Cette œuvre écrite entre son exil à Rome et paris suit les règles de La défense et illustration de la langue française écrite par du Bellay et qui reprend les idées de son groupe : noblesse de la poésie , supériorité des genres antiques qui met en avant Marot et Scève.
Ces sonnets, en alexandrins, styles prestigieux et d’un niveau de lecture aisé sont issues d’inspirations très variées et sont chronologiquement incorrects mais ils sont a différencier de la Fureur, style d’écriture porte par Platon et qui consiste en un laissez allé sur la feuille
Les sonnets élégiaques
Du Bellay évoque dans ces sonnets la tristesse et le regret de son exil a Rome « je suis encor romain » S. 130. De plus les anaphores, énumérations antithèses, asyndètes, polyptotes et figures de style créent un mode de l’indécision et de l’instabilité. L’usage de répétitions, rimes, parallélismes qui reviennent sans cesse aide a créer ce sentiment de monotonie et de lassitude. Mais pour cela du Bellay doit retrouver le naturel et le naïf, canaliser ses émotions en refusant cette fureur.
Les sonnets satyriques
Les règles de la satire sont principalement issues de Défense et illustration de la langue française : la Défense voyait dans la satire le moyen de « taxer modestement les vices de son temps et pardonner aux noms des personnes vicieuses ».
Elle exprime une morale a rétablir et se moque souvent de la société, des hommes d’églises (du camp opposé a celui du cardinal qu’il accompagne) du pape et de la cour romaine. Il dépeint ainsi les défauts et vices des courtisans romains et l’hypocrise des hommes d’églises, les même que Dante nomme « ceux de la banque et de la prostitution ».
De plus la satyre prouve l’effet que le poète accorde a la parole et garantit l’honnêteté de la louange à venir « je ne suis pas de ceux qui robent la louange ». S.182
La louange
La louange que du Bellay place à la fin de son recueil a pour but d’être agréables aux personnes qui l’estiment comme D’Avançon (conseiller du roi Henri II) ou marguerite ( sœur du roi) et qui aidera du Bellay, au cours de l’écriture de son recueille, à retrouver de l’ardeur.
Mais ceux qu’il porte surtout est l’éloge de sa communauté : la louange exprime l’idéal aristocratique que représente pour les membres de la pléiade la fonction de poètes
Vers la fin de son recueille sa louange prend une connotation divine (répétition du mot vertu partout) et le lecteur commence a assister à une sorte de célébration du créateur « esprit royal qui prends lumière éternelle » et « si la vertu ,qui est de nature immortelle » S.176-177
Malgré cela cette louange est restreinte par le cadre et les règles du sonnet ainsi seulement quelques éléments comme les qualités morales sont loués , celle qu’Aristote nommera « partie de la vertu. »
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