L’enfance de Rudolf Lang peut-elle expliquer ce qu’il est devenu adulte ?
Fiche : L’enfance de Rudolf Lang peut-elle expliquer ce qu’il est devenu adulte ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nana_1 • 16 Décembre 2023 • Fiche • 805 Mots (4 Pages) • 146 Vues
Devoirs de Français
L’enfance de Rudolf Lang peut-elle expliquer ce qu’il est devenu adulte ?
« L'enfance est le commencement de l'humanité. » disait Henri Lacordaire. Ainsi d’après lui, l’enfance est la base de l’humanité et celle-ci ne peut se gagner que grâce à elle. L’enfance aurait donc des répercutions sur le futur et les actes commis. D’après moi l’enfance ne définit pas ce que l’on devient mais aide à notre construction en t’en qu’adulte.
L’histoire débute en 1913 lorsque Rudolf a treize ans, lui et sa famille vivent en Allemagne et sont très pieux.
Dès le premier chapitre, nous pouvons nous apercevoir de la relation défectueuse que mène Rudolf et son père. Il vit une enfance soumise à un père froid, tyrannique et peu intentionné ainsi qu’à des violences psychologiques quotidiennes. Le père de Rudolf le façonne de telle sorte à ce qu’il exécute les ordres donner sans se poser de question, il est tel un robot comme le montre la conversation de la page 18 à 25. Dans cette conversation, nous remarquons diverses violences physiques et psychologiques, « Aussitôt un froid glacial traversa mes vêtements […] la fenêtre grande ouverte […] la pluie entrait par rafales avec des brusques bouffée de vent […] » page 18. Rudolf est soumis au silence et a le droit à la parole seulement si son père la lui donne ou pour répondre à ses questions, toujours de manière courtoise et brève. Il est contraint d’exécuter les ordres et à n’avoir aucune distraction possible : « As- tu finis de nettoyer les vitres ? – Oui, Père. As-tu parlé – Non, Père. », « Ne m’interromps pas ! » page 23.
De plus, pendant son enfance, Rudolf ne reçoit aucun amour parental, on remarquera que tout le long du livre, nous en savons très peu sur ses sentiments. Non seulement sa mère est quasi-inexistante et ils n’entretiennent aucune relation, mais les liens avec ses sœurs sont autant absents. Celle qui se rapproche le plus d’une mère est Maria, la bonne de la famille, elle lui apporte du soutien et de l’affection : « Maria m’empoigna et me colla contre elle […] Je me serrai contre elle. » page 27/28. Qui plus est, elle est la seule qui le défend face son père, comme lors de la bêtise de Rudolf où il avait cassé la jambe de Werner ; son camarade de classe : « Maman sortit sans me regarder. Mes deux sœurs suivirent. Sur le seuil, Maria se retourna, regarda Père et dit lentement et distinctement : - C’est une honte ! » page 49. D’ailleurs lorsqu’il tombe malade (page 52) la première chose qu’il demande est : où est-elle ? C’est pourquoi lorsqu’il apprend que Maria a démissionné, la seule personne qui lui témoignait un peu d’amour, il dit « Maria aussi m’avait abandonnée » page 53. Peut-être que ce jour-là le reste de ses sentiments sont partis avec elle.
Enfin, les habitudes, semi-militaires, transmissent par son père comme le réveil à cinq heures du matin, la messe ou encore le cirage de ses chaussures sont encrées en lui de sorte que même lorsque son père décède, Rudolf ne puisse plus sans passer car sinon cela lui provoque des crises de panique : « L’angoisse me serra la gorge, je me mis à trembler » page 61, « dans une occupation machinale » page 61, l-19/20. Ses habitudes le rassurent : « un sentiment de sécurité montait en moi, je me sentais bercé et protégé. » page 61, l-24/25. De même que, après plusieurs années, le fait de reprendre d’anciennes habitudes est « comme si quelqu’un de doux et de puissant m’avait pris dans ses bras et me berçait. » disait-il lorsqu’il retourna à son ancienne école, page 137, l-5/6/7. Également en ayant perdu la foi en dieu, il se dit « meilleur allemand » et « Mon église, c’est l’Allemagne ».
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