Le malade imaginaire, Molière, 1673 (comédie-ballet)

Je situe : acte 3 scène 3 – Béralde, Argan

Je présente : Le malade imaginaire, Molière, 1673 (comédie-ballet)

dernière comédie pour ce dramaturge du XVIIème siècle.

Je formule : Comment Molière satirise-t-il la médecine du XVIIème siècle à

travers le personnage de Béralde ?

J'annonce le plan :

1er mouvement : Béralde montre l'inutilité des médecins (l.1-7)

2ème mouvement : Béralde : tirade qui montre tromperie des médecins (l.8-20)

3ème mouvement : remède de Béralde pour son frère (l.21-25)

Premier mouvement :

- 1ère phrase : Argan interroge Béralde sur ce qu'il faut faire lorsqu'on est

malade si l'on veut éviter les médecins.

- Béralde réplique qu'il n'y a rien à faire et utilise l'apostrophe affectueuse

« Mon frère » dès la ligne 2 pour apaiser la discussion et mieux faire passer le

message. Il instaure alors un comique de répétition avec le mot « Rien ».

- Béralde personnifie la nature à la ligne 4 pour montrer l'inutilité des remèdes :

« la nature, d'elle-même, quand nous la laissons faire se tire doucement du

désordre où elle est tombée ». Selon lui, seul le repos peut freiner la maladie

tandis que les remèdes feront l'inverse et l'accéléreront (l. 5-6).

L'oxymore qui oppose le terme « les hommes meurent » au terme « de leurs

remèdes » renforce cette idée.

- Dans la dernière réplique, Argan ouvre le débat et pense que cette nature peut

peut être aidée par des remèdes (ligne 7).

Après avoir montré que les remèdes n'étaient que source d'assurance imaginaire pour

le malade, Molière va s'attaquer à l'hypocrisie des médecins de son époque au travers des

propos de Béralde.

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