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Le Misanthrope, Molière

Cours : Le Misanthrope, Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2024  •  Cours  •  724 Mots (3 Pages)  •  114 Vues

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Commentaire composé fR

Dans cet extrait du "Misanthrope" de Molière, nous plongeons au cœur des salons mondains du XVIIe siècle où l ironie et la satire se mêlent à une critique acerbe de la société de l'époque. L'auteur, célèbre pour sa comédie satirique, nous offre ici un tableau cruel mais réaliste de la vie sociale de son temps. À travers les portraits caustiques dressés par Célimène et les réactions d'Alceste, nous découvrons les hypocrisies et les jeux sociaux qui animent la haute société de l'époque.

Comment Molière, à travers cet extrait, utilise t il le persiflage et l'ironie pour critiquer les conventions sociales et les comportements hypocrites de la société du XVIIe siècle ?

I. Les portraits cruels de l'entourage de Célimène : une satire des conventions sociales

A. La mise en scène des personnages à travers les portraits caustiques de Célimène

Célimène dépeint ses prétendants avec une ironie mordante, révélant ainsi les travers de la haute société de son époque. Par exemple, elle décrit Timante comme un homme mystérieux, toujours affairé mais sans réelle occupation, soulignant ainsi l'absurdité des apparences dans les salons mondains. Elle déclare : "C'est de la tête aux pieds un homme tout mystère, Qui vous jette en passant un coup d'œil égaré, Et, sans aucune affaire, est toujours affairé" (vers 5-7). La comparaison entre l'homme et un mystère souligne le caractère énigmatique de Timante, renforçant ainsi le jugement de Célimène sur son comportement énigmatique et superficiel.

B. Les procédés rhétoriques au service de la critique sociale

Molière utilise habilement l'ironie et le sarcasme pour dénoncer les comportements hypocrites et superficiels de ses personnages. Les répétitions, les antithèses et les hyperboles accentuent l'absurdité des portraits dressés par Célimène, renforçant ainsi la critique sociale sous-jacente. Par exemple, lorsqu'elle évoque la conversation stérile de l'une de ses connaissances, elle déclare : "En vain, pour attaquer son stupide silence, De tous les lieux communs vous prenez l'assistance" (vers 27-28).

II. La critique de l'hypocrisie et de la superficialité dans la société mondaine

A. La stérilité des conversations et la vacuité des valeurs sociales

Les conversations des personnages tournent autour des apparences et des convenances, soulignant ainsi la vacuité des relations sociales dans les salons mondains. Les discussions sont creuses et dénuées de sens, révélant ainsi l'hypocrisie et la superficialité qui règnent dans ces milieux. Par exemple, Célimène exprime son ennui face à la conversation insipide de l'une de ses relations : "Et la stérilité de son expression, Fait mourir à tous coups la conversation" (vers 15-16).

B. L'opposition entre la franchise d'Alceste et l'hypocrisie des autres personnages

Alceste, en tant que misanthrope, incarne la franchise et le refus des artifices sociaux. Son désenchantement

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