Le Horla de Maupassant
Commentaire de texte : Le Horla de Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aït-Ali Noellie • 21 Mai 2023 • Commentaire de texte • 723 Mots (3 Pages) • 195 Vues
Dans un premier temps, nous allons expliquer comment le narrateur fait face à ses propres démons.
Dans se récit, tous laisse à penser que le narrateur est sujet à de la paranoïa.
Tous le long du livre, la peur ressenti par le narrateur ne fait qu’accroître.
En effet, ce sentiment de peur et d’inquiétude est souligné par une répétition récurrente de l’emploi du mot « peur » et par le champ lexical de ce même mot « J’ai peur », « Je suis bouleversé », « j’ai encore froid jusque dans les ongles ». Ces sentiments d’anxiété et d’angoisse plonge le lecteur dans une atmosphère hostile et cauchemardesque.
La paranoïa est également marqué par la folie du narrateur.
Celui-ci n’est plus vraiment lui-même « Je perds la tête ». Il est comme possédé par un démon qu’il essaye de combattre en vain « quelqu’un possède mon âme ». Cette explication est enrichi grâce à la répétition de la phrase « Je suis fou !».
Une accumulation de ponctuation renforce cette montée de le peur « J’ai vu… J’ai vu… J’ai vu… ! Je ne puis plus douter… J’ai vu… ! »
Cette paranoïa est suivi par une incertitude chez le narrateur.
Le récit est marqué par de nombreux événements inexplicables.
Beaucoup d’évènements ne sont pas compris par le lecteur mais également par le narrateur lui-même « cette expérience m’a bouleversé ». A cause de ces évènements inexplicables, le narrateur n’est même plus pris au sérieux « se sont moqué de moi ».
Le narrateur beigne dans le doute tout le long du roman.
Un jeu des pronoms et mis en place apportant ainsi des doutes au lecteur sur les personnages "elle", "on", "il".
L’accumulation de questions renforce la crainte du narrateur « Qui habite ces monde ? Quelles formes, quels vivants, quels animaux, quelles plantes sont là-bas ? Ceux qui pensent dans ces univers lointain, que savent-t-ils plus que nous? Que peuvent-ils plus que nous ? Que voient-ils que nous ne connaissons point? Un d’eux , un jour ou l’autre, traversant l’espace, n’apparaîtra-t-il pas sur notre terre pour la conquérir comme les Normands jadis traversait la mer pour asservir les peuples plus faibles ? »
Dans un second temps, nous allons expliquer en quoi ce roman est une quête d’identité.
Dans ce récit, nous retrouvons une quête menait par le narrateur qui part à la recherche de lui-même.
Dès le début du roman, après le passage du trois-mâts, le narrateur commence à ressentir comme une pression et un danger qui le guette illustré par le champ lexical du danger « influences mystérieuses », « un malheur m’attendais chez moi ». A partir de cette évènements, on remarque que le narrateur semble atteint de troubles mentaux qui mettent en exergue l’intrusion d’un nouvel élément dans sa vie qui cause sa paranoïa. Cette insertion du nouveau dans la vie du narrateur a pour conséquence le bouleversement entier de son être. Le narrateur commence
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