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Le horla, Maupassant

Commentaire de texte : Le horla, Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 491 Mots (6 Pages)  •  1 433 Vues

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ARGUMENT 1: La paranoïa une cause de la folie du narrateur

 En psychologie, la paranoïa se définie comme un trouble du fonctionnement se manifestant par une méfiance accrue de sujet et le sentiment permanent d’être en danger. Dans le Horla, le narrateur semble être sujet à de la paranoïa. Dès le début de la narration, après le passage du Trois Mates, le narrateur commence à ressentir comme une pression et un grand danger qui le guette. Par le champ lexical du danger illustré par << influences mystérieuses >>, <>, << un malheur m’attendait chez moi>> (tous à la pages 24) permettent de constater que le narrateur semble être atteint de troubles mentaux. Les troubles commençant lors de l’arrivée du Trois Mates, met en évidence que l’intrusion d’un nouvel élément dans la vie du narrateur est cause de sa paranoïa. En effet, cette impression de grand malheur est du a la nouveauté. Cette insertion du nouveau dans la vie du narrateur a pour conséquence un bouleversement total de son être, son psychisme s’y retrouve troublé. Aussi, entre en cause l’un des symptômes de la paranoïa qui est la psychorigidité car le narrateur élabore une hypothèse qui du point de vue du lecteur peuvent paraitre sans sens. En exemple : <<… il était caché sur ce bateau sans doute…>> (page 82) ici, le bateau fait référence au trois Mates qui pour l’auteur est la cause de cette menace et de ce danger. Aucune preuve ne peut soutenir son hypothèse, cela ressemble plutôt a un moyen pour le narrateur de se convaincre de son état mentale alors que ses propos prouvent le contraire.

ARGUMENT : La sédentarisation une cause de la folie du narrateur

La sédentarisation est d’une manière générale, un mode de vie caractérisé par une fréquence faible, voire nulle de déplacement. Le narrateur dans le Horla est beaucoup attaché à sa maison. Après le passage du Trois-Mâts, il commence à ressentir une pression continuelle et des sentiments inhabituels l’animent. Du 12 mai au 3 juin, il reste dans sa maison et son état s’aggrave. Il essaie à maintes reprises de se débarrasser de cette créature, mais en vain. Rien ne semble fonctionner et la tristesse devient une angoisse ; le narrateur ressent une menace dans le lieu le plus intime : sa propre chambre s’offre dorénavant avec un aspect inquiétant, secret. Sa folie prend de l’ampleur. Quelque chose se cache au fond de sa chambre, son « bourreau » (25 mai) se tient tout proche et se fait attendre. Le narrateur croit alors qu’un voyage lui procurerait une guérison; autrement dit, il reconnaît à un certain niveau inconscient, que ses problèmes ont leur source au sein même de son foyer. Lorsqu’il affirme en toute simplicité, « Je rentre. Je suis guéri » (2 juillet), il en est convaincu et à juste titre : s’étant éloigné de sa demeure, il s’était aussi détaché du milieu suffocant. On comprend alors qu’il voit d’une manière ou d’une autre que cette folie ne vient que du fait qu’il soit dans cette maison. Le 12 juillet, pendant sa visite à paris, il affirme se faire passer dans l’âme, de l’air nouveau et vivifiant. Cependant, quand il retrouve seul chez lui, il peuple le vide des fantômes et redevient victime de cette folie qui l’anime. Le 25 juillet, il rentre d’un voyage d’une semaine et affirme être guéri de cette excursion charmante. Mais dès son retour, ses cauchemars reviennent. Il sent des poids sur lui, se demande s’il a perdu la raison. Ceci démontre que, ce n’est qu’enfermé chez lui, qu’il est confronté à la folie du Horla. Il vit des épreuves surprenantes rien qu’a l’intérieur de sa maison qui lui font à chaque fois vivre ces situations avec Le Horla. Le Horla appelle donc à une interprétation psychanalytique, de type psychocritique, en prenant comme fil conducteur le passage d’un état névrotique à un état psychotique chez le narrateur, par le biais d’un angoisse ascendante, motivée par l’apparition progressive d’un double au sein d’un milieu familier. En restant enfermé chez lui il est tout le temps confronté à l’angoisse, à la peur. C’est d’ailleurs ce qui le fait croire que la meilleure solution serait de brûler sa maison afin de s’en débarrasser

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