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La puce à l'oreille, Georges Feydeau, acte II, scène 7

Commentaire de texte : La puce à l'oreille, Georges Feydeau, acte II, scène 7. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2023  •  Commentaire de texte  •  1 446 Mots (6 Pages)  •  827 Vues

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intro:

le vaudeville est un genre théâtrale du XIX° et XX° siècle qui se base sur des situations comiques pour amuser le public, telles que des situations d'adultères. Georges Feydeau reprend ses caractéristiques en 1907 dans sa pièce la puce à l’oreille .Le dispositif de la "Tournelle" qui permet de faire pivoter une cloison, donne ainsi lieu dans l'acte II à une scène de coups de théâtre et de quiproquo, typique à ce genre. Raymond une femme d’un riche bourgois se rend dans l’hotel pour surprendre son mari qui elle suspecte d’adultére se retrouve dans une chambre avec Me Tournel l’ami de son mari et en essayant d’echaper à ses avances, elle se perd dans l’hotel et les deux personnages se retrouvent dans une situation comique.

PB: Nous montrons alors en quoi cette scène est-elle comique. En analysant le début de la scène 7 de l'acte II qui met en scène les conséquences de la tournelle.

mvt:

Construit en 2 temps, cet extrait montre au public d'abord, la réaction de Tournel qui se trouve face à baptistin de la ligne 1 à la 18 puis celle de Raymond de la ligne 19 à 38.

analyse:

MVT1:

On commence notre analyse par le premier mouvement qui s’intitule Tournel se trouve face à Batistin.

L1: le texte commence une didascalie ou on trouve un verbe d’action “sauter” qui montre que Tournel est en mouvement. ça traduit sa aussi sa surprise. “le lit” c une indication sur le lieu, ça suggère qu’on est dans une chambre de l'hôtel

L2: on est face à l'interjection “ah” une réplique très courte qui insiste sur l'étonnement de Tournel.

L3: à la ligne 3 on est face à une didascalie composée d’une seule phrase trop longue, on comprend alors que la représentation scénique est plus importante que la parole. Les didascalies nous indiquent beaucoup plus de choses que les répliques.

“affolé”, “ahurie” : énumération à rythme binaire qui insiste bien sur le trouble du personnage.

“ne comprenant → arrive”: il est perdu et ne comprend pas ce qui ce qui se passe.

“pendant → moment” → cet adverbe montre que l'ahurissement de Tournel dure longtemps ce qui participe au comique de la scène.

“comme → cage” : cette comparaison comique insiste sur l'incompréhension de Tournel.

“avec→ effarés” le dramaturge insiste sur la description visuelle pour appuyer sur l’importance du jeu.

“à droite, à gauche...public”: énumération basée sur un parallélisme de construction, on voit bien qu’il occupe tout l'espace scénique. → dans ce passage le comique est représenté par la gestuelle plus que par la parole.

“comme… le nord” cette hyperbole révèle le sentiment d'incompréhension de Tournel.

L6: par cette didascalie on comprend que Baptistin est un employé de l'hôtel et qu’il commence sa routine, son rôle. on est face à la dimension métathéâtrale.

Il y a un décalage entre l’attitude perdue de Tournel et celle de Baptistin qui commence sa routine.

L7: à la ligne 7 on a une phrase averbale qui souligne le contraste entre Tournel qui est actif et en mvtt et Baptistin qui se plaint et qui n’est pas en mvt.

“mes rhumatismes”: Baptistin se donne l’air malade il joue un rôle.

L8: à la ligne on a une didascalie c'est une métaphore qui fait référence à la parole Tournel retrouve sa “parole” il va enfin parler au bout de la 8eme ligne du texte.

L9: phrase interrogative qui apporte du dynamisme au texte et marque encore une fois l'incompréhension de Tournel.

“ça” insiste aussi sur sa confusion.

L10: “mes pauvres rhumatismes” phrase averbale exclamative. Batistin est encore entrain de jouer son rôle. il cherche à susciter la pitié en surjouant son rôle mais ça suscite le rire chez le spectateur c’est un comique de répétition.

L12: énumération de 3 phrases interrogatives ça crée une gradation ascendante qui renforce son incompréhension et son envie de comprendre.

“vous” ça montre que c’est un inconnu

L13: “se redressant” 1er verbe de mvt chez Batistin. c une action tranquille, il s’assoie.

y’a une hyperbole grâce à l’adverbe “bien” qui montre que Baptistin surjoue son rôle de malade, ce rôle est comique.

L14: phrase averbale → ça renforce le paradoxe avec Tournel on est bien dans un comique de situation qui suscite le rire chez le public.

L15: répétition du prénom de Raymond → Tournell la cherche et veut absolument la trouver.

“courant … porte”: il est agité , il est en mvt. Depuis le début de la scène, il est affolé.

“la porte… à part”: les actions de Tournel sont analogues à ses paroles, il est perdu et

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