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La critique de la société dans les Fourberies de Scapin

Dissertation : La critique de la société dans les Fourberies de Scapin. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Novembre 2024  •  Dissertation  •  645 Mots (3 Pages)  •  65 Vues

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Alors qu’il était destiné avocat ou tapissier, Jean-Baptiste Poquelin sous le nom de Molière

a débuté sa carrière théâtrale en 1643. Il devient un dramaturge de grande renommée. Parmi

ses pièces les plus connues, on retrouve Les Fourberies de Scapin. Dans ce texte, il est

question d’une critique envers la société. Cette dernière est aperçue par l’hypocrisie

démontrée par Scapin et l’avarice de Géronte. En premier lieu, nous aborderons les

agissements de Scapin et puis le comportement de Géronte.

Tout d’abord, il faut aborder l’hypocrisie de Scapin. Effectivement, nous remarquons son

caractère manipulateur lorsqu’il invente une histoire pour soutirer de l’argent à Géronte. Il

est possible de voir cela lorsque Scapin décrit le caractère du turc, qu’il : « […] nous a fait

mille civilités, nous a donné la collation, où nous avons mangé des fruits les plus excellents

qui se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvé le meilleur du monde. » (L.11-13)

Dans cette citation, Scapin caractérise le comportement du turc d’une lumière positive avec

une énumération sur les plaisirs vécus sur la galère. Cependant, Scapin vient demander

cinq cents écus, car ce même Turc a gardé Léandre en otage. Ici, une dissonance entre

l’attitude et les agissements du turc montre la manipulation de la part de Scapin.

Par la suite, son hypocrisie est montrée par les conditions qu’il a affligées à Géronte. Il

utilise une très courte durée pour amplifier l’urgence de la situation. Ceci est visible lorsque

Scapin décrit le temps nécessaire pour amasser cinq cents écus qu’il doit remettre au Turc

en vue de la libération de Léandre. Scapin accentue, par l’indice de temps et le choix du

futur proche, l’urgence du chantage exercé sur Géronte en affirmant que « si vous ne lui

envoyez par moi tout à l’heure cinq cents écus, il va nous emmener votre fils en Alger. »

(L.17-18) Les répliques suivantes accentuent encore cette urgence, avec la négation

restrictive, « il ne m’a donné pour cela que deux heures. » (L.20), et ainsi que « c’est à

vous, Monsieur, d’aviser promptement… ». (L.22-23). L’instauration d’un bref délai limite

les options de Géronte et le force à agir. Cependant, la critique de Molière ne s'arrête pas à

Scapin.

En second lieu, il faut aborder l’avarice de Géronte. Dans les faits, il semble apporter une

plus grande importance

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