La condition ouvrière
Commentaire de texte : La condition ouvrière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tommyghost • 14 Janvier 2024 • Commentaire de texte • 971 Mots (4 Pages) • 181 Vues
La condition ouvrière :
Contexte : L’œuvre se passe au 20ème siècle pendant une période de crise financière et retranscrit le combat de Simone Weil à travers des lettres échangées au cours de sa vie, un journal d’usine et des écrits. S.Weil est une philosophe humaniste française et s’intéresse au courant marxiste. Dans son livre, on découvre son intérêt pour la condition ouvrière par des expériences du travail en milieu industrielle et s’attache à la question du sens du travail et à la dignité des travailleurs.
Résumé : Simone Weil est une philosophe et enseignante au XXème siècle. Elle s’impose de travaillé à l’usine afin de comprendre la condition ouvrière. Dès sa première lettre à albertine thévenon, elle fait part de la difficulté de cette expérience. Elle porte son désarroi sur le fait que le travail à l’usine est répétitif et que l’ouvrier afin de ne pas souffrir ne doit pas penser. Elle montre aussi un manque de fraternité entre les ouvriers. Selon elle le travail d’usine a brisé sa dignité et elle est devenu docile. Elle évoque aussi la vitesse d’exécution des taches (toujours plus rapide) qui empêche de réfléchir et le fait de de devoir se taire et obéir par la peur d’être renvoyer ou d’une diminution du salaire..
Dans sa lettre à N.lazarévitch SW raconte qu’elle s’est fait recruter dans l’usine d’Alsthom afin de comprendre l’organisation de l’industrie.
Elle explique à son ancienne élève Simone Gibert que les femmes ne peuvent pas évoluer en usine et aborde les sujets évoqués avec elle précédemment : elle lui conseille de favoriser l’activité à une vie rêveuse ; de travailler à l’école ;et lui préconise le sport.
Ds la lettre à B.souvarine (militant politique et journaliste), SW écrit après son premier jour aux forges de basse-Indre qu’elle qualifie de très dur le rythme est élevé. Elle souligne la santé fragile des ouvrières et relève une habituation de souffrances de ces dernières.
L’appel aux ouvriers de rosières propose aux ouvriers de s’exprimer à propos de leur travail grâce au journal d’usine dans le but que les patrons prennent conscience des difficultés subis. Elle suggère aussi la participation des chefs afin d’expliquer les contraintes afin d’établir une compréhension mutuelle. Elle veut apporter une dimension humaine à l’organisation de l’usine.
Elle fait par à Victor Bernard, chef de rosières, de ses expériences en usine et lui explique ce qu’il ne va pas. La philosophe propose de publier dans le journal de l’entreprise des résumé vulgarisé d’Antigone afin de rendre la littérature accessible à tous. Les grèves de 1936 crée de la joie à SW puisqu’enfin les ouvriers relèvent la tête et les chefs découvrent l’humiliation. Elle fait part de cette joie à V. Bernard ce qui lui déplait fortement et met un terme à la conversation.
Elle discute aussi du rôle des machines ds le travail avec Lafitte et critique le travail à la chaine.
Elle explique aussi les causes de la grève des ouvrières métallos qui selon elle sont due à un écœurement et épuisement ; aux conditions difficiles ; la faim où elle souligne un cercle vicieux : faim = moins productif = moins de salaire = moins d’argent pour manger… ; la pauvreté et la peur.
Dans ces lettres à auguste detoeuf (fondateur Alsthom) elle répond suite à une précédente lettre qu’elle n’est pas contre la discipline au sein des entreprises mais que cette dernière doit être humaine dc repose sur la bonne volonté l’initiative et l’intelligence du travailleur. Elle évoque aussi avec lui les issues de la grève : le rétablissement brutal de l’ordre ou la mise en place d’un état totalitaire. SW lui retranscrit aussi une conversation entre deux patrons d’usines dans le train, ils se disent écœurés de la situation et suggèrent de fermer leurs usines pour montrer que rien ne tourne sans leur argent
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