La beauté de l’art est-elle subjective ?

Philosophie dissertation

La beauté de l’art est-elle subjective ?

La beauté est par définition ce qui esthétique a la perception, a ce qui touche et charme les sens et qui est conforme à un idéal. Quant a elle, l’œuvre d’art est le résultat de la création d’un artiste, c’est un objet physique qui peut avoir une valeur esthétique ou conceptuelle. Cela peut être une peinture, une photographie, une sculpture etc. en ce qui concerne la subjectivité, elle se défini par ce qui varie selon la personnalité, les principes et les gouts de chacun. Lorsque l’on crée cela reflète nos gouts, nos préférences, c’est d’ailleurs pour cela que chaque œuvre d’art est unique. Nous remarquons alors qu’il y a une contradiction entre la beauté qui est censé répondre à certains critères et la subjectivité qui elle dépend de chacun. C Cela nous amène à nous demander si la beauté d’une œuvre d’art est subjective ou si au contraire elle doit correspondre à un idéal précis. C Pour répondre à cette question, nous procèderons en trois temps. Tout d’abord nous verrons que l’art doit répondre à certain critère afin d’être considéré beau, ensuite nous verrons que l’appréciation d’une œuvre est propre a chacun, puis nous verrons que la beauté de l’art est purement subjective, puis pour finir nous verrons que la notion de beau doit être discuter et cultiver.

L’art est une activité, un savoir-faire ou une technique qui s’adresse aux sens, aux émotions, aux intuitions et a l’intellect. Pour Aristote la « technique » est une « disposition à produire accompagnée d’une règle vraie ». Il semble que pratiquer un art consiste à suivre un ensemble de règles et de normes. Selon les époques et les mode les critères de beauté de celui-ci varie. En effet au cours des siècles, les modes et les mouvements artistique impose aux artiste certain critère afin de correspondre aux attentes de la société. Un courant artistique est un ensemble d’artiste et d’œuvre artistique ayant une esthétique commune. Par exemple de 1770 à 1850 le mouvement artistique le plus priser était celui du romantisme, aujourd’hui c’est celui de l’art comptemporain. L’effet de mode quant à lui correspond à une situation passagère durant lequel un grand nombre d’individus vont apprécier une activité ou un bien car celui-ci est très demander par la société. Effectivement, ces deux processus vont imposer des codes et des critères prédéfinis afin de pouvoir juger la beauté d’une œuvre. Les critiques d’art sont des personnes qui interprète essentiellement les œuvre d’art de leur époque et les situe dans leur rapport à l’histoire et les unes par rapport aux autres et il désigne celle qu’il juge digne d’intérêt. Ils jugent les œuvres d’art grâce à des critères comme l’originalité, ce doit être une œuvre de forme, le domaine artistique et l’expression de l’œuvre. Si une œuvre répond à ces critères elle sera alors juger comme « belle » par la société.

De plus, pour Emmanuel Kant une œuvre d’art doit répondre aux critères du beau. E. Kant affirme dans son ouvrage Critique de la faculté de juger paru en 1790 qu’il faut distinguer le beau de l’agréable. En effet E. Kant déclare que si une œuvre est juger belle cela signifie que, ce jugement est universel, « lorsqu’il dit qu’une chose est belle, il attribue aux autres la même satisfaction ; il ne juge pas seulement pour lui mais pour autrui et parle alors de la beauté comme si elle était une propriété des chose ». Alors que si une œuvre est agréable cela signifie qu’elle touche aux sens de chacun, en fonction de ses gouts, « lorsqu’il s’agit de ce qui est agréable, chacun consent à ce que son jugement qu’il fonde sur un sentiment personnel et en fonction duquel il affirme d’un objet qu’il lui plait, soit restreint à sa seule personne ». Il semblerait donc que pour qu’une création artistique soit considérer comme étant belle, l’ensemble des individus doit penser qu’elle est belle.

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