« J’aime l’araignée, j’aime l’ortie », Victor Hugo
Fiche : « J’aime l’araignée, j’aime l’ortie », Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilililix • 19 Mai 2023 • Fiche • 638 Mots (3 Pages) • 353 Vues
Texte : « J’aime l’araignée, j’aime l’ortie », Victor Hugo
Intro : - Hugo figure romantique de l’engagement littéraire, politique et social du XIXe siècle
- Extrait tiré des Contemplations de V.Hugo publié en 1856 situé dans la partie « Autrefois » du livre « les luttes et les rêves »
- V.Hugo élève les accents guerriers de sa voix qu’il ne contemple la nature murmurer
- Dans ce poème le poète lutte contre les préjugés dont sont victime l’araignée et l’ortie
- Lecture + Plan + En quoi cet éloge paradoxal de créatures détestées nous engage à adopter un nouveau regard
I. Un éloge paradoxal
- Le poète lutte contre les préjugés dont souffrent l’araignée et l’ortie
- « Je » et lexique des sentiments → Hugo exprime son amour pour deux créatures rejetées
- Répétition du verbe « aimer » → parallélisme de construction : lyrisme sentimental
- « aimer/haïr » → antithèse qui distingue le poète du commun des mortels
- Structure du poème avec décasyllabe et pentasyllabe → opposition
- Hugo veut faire épouser la laideur à la beauté
- « Parce que » → anaphore qui justifient cette alliance paradoxale
- Les préjugés dont souffrent l’araignée et l’ortie portent sur la laideur. Elles sont chétives
- Accumulation de propositions circonstanciels de causes qui en découle un portrait péjoratif
- « noirs être rampants », « tristes captives » → périphrase qui suscitent l’inquiétude pour cause du champ lexical de l’obscurité et du lexique de captivité
- L’araignée et l’ortie sont des créatures prisonnières mais leur captivité est associée à la punition et au mal → « maudites », « châtier »
- « sort ! fatal nœuds ! » → registre tragique qui rend la condamnation inéducable
- Métaphore de la couleuvre et du gueux → suscite l’effroi et le dégout
- Personnification de l’ortie en couleuvre dont l’aspect reptilien suggère la dangerosité
- Personnification de l’araignée en mendiant sale est repoussante
- Le poète sensibilise le lecteur et change son regard
- Seconde interprétation des métaphore→ couleuvre=animal inoffensif et gueux=malheureux
- Hugo rend justice à ses animaux dans l’estime du lecteur
- Jeu de rimes qui invite le lecteur à un nouveau regard
→ Le poète exprime son amour et sa compassion pour des créatures victime de leurs apparences physiques
II. Poète, la voix des êtres muets
- Le poète appelle la compassion du lecteur
- « Passants » → apostrophe et modalité injonctive qui constitue un appel à un regard bienveillant
- « Pauvre animal » → périphrase qui invite à avoir pitié des créatures fragilisées de ce monde
- « Plaindre » → anaphore qui prie avec insistance les passants à exprimer leur compassion
- La malédiction de l’araignée et de l’ortie doit faire place à l’amour
- Vérité universelle → chaque être désigné par les pronoms de sens absolu « tout/rien » comporte à l’instar de l’araignée et de l’ortie une part de noirceur
- Image du baiser et le verbe de parole « murmurer » → malédiction touchante
- L’image de « l’œil moins superbe » invite à changer de regard car la demande des consciences est inaudible, ce que dénotent les adverbes « loin/bas »
- « la mauvaise herbe et de la mauvaise bête/ Murmurent » → périphrases qui rappellent que l’araignée et l’ortie portent une part de noirceur
- Personnification qui fait entendre leur voix grâce à un aspect poétique
Concl : - Poème d’éloge paradoxale pour des créatures que tout le monde déteste mais qui en réalité sont plus à plaindre qu’à craindre
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