Dans quel mesure La Bruyère parvient-il à exposé son opinion à travers ses portraits et remarque dans Les Caractères ?

- Introduction :

Amorce : Au XVIIe siècle, on assiste à l'accroissement du moralisme. Ces moralistes décrivent et critiquent les mœurs de leur temps, dont ils dégageront des réflexions sur la nature et la condition humaine. La Bruyères publie son ouvrage pour la première fois en 1688. Où il observa la fin du règne de Louis XIV afin de critiqué les défauts de cette société à travers des portraits, pensées… A travers ses portraits où il évoque les vices de chacun, La Bruyère cherche l'excellence, la perfection, une perfection qu'il imagine et à laquelle il croit, une perfection en laquelle le lecteur doit croire également.

Problématique : D'après Béatrice Guion, qui affirme dans "Les chemins de la philosophie" : "Le visage est ce qui est donné par la nature, il s'oppose au masque. Celui-ci renvoie à l'artifice, éventuellement à l'hypocrisie et au théâtre. Il y a chez La Bruyère une condamnation constante du masque et une incitation à se connaitre." Dans quel mesure La Bruyère parvient-il à exposé son opinion à travers ses portraits et remarque dans Les Caractères ?

Plan : I. Une condamnation constante du masque

a. Opposition au masque

b. Théâtralisation de ses portraits : commedia dell'arte

II. Une incitation à se connaitre

a. Thématique du miroir

b. Une perfection à peaufiner

Tout d'abord, La Bruyère utilise une écriture très théâtrale à travers ses portraits, d'où en sort cette thématique du masque, qui est sacré dans la commedia dell'arte. Ensuite, La Bruyère incite le lecteur à se redécouvrir : cibler ses défauts afin de les perfectionner, il amène le lecteur à se perfectionner dans sa manière d’être.

- Développement :

I. Une condamnation constante du masque

a. Opposition au masque

Tout d'abord, dans les Caractères de LB on retrouve une opposition au masque persistante. A travers ses portraits, comme dans le fragment 74, cette remarque où LB dénonce les artifices féminin. Il dénonce l'étrangeté de cette accoutumance : "Les femmes du pays précipitent le déclin de leur beauté". LB révèle son ignorance, il ne comprend pas pourquoi est ce que les femmes se cache sans cesse à travers des coutumes : "peindre leur lèvres, joues, sourcils et épaules". LB s'oppose au masque des femmes, elles cachent leur naturel sans cesse "comme si elle craignaient de cacher l'endroit par où elles pourraient plaire, ou de ne pas se montrer assez". D'après LB, La Cour est le sommet d'une pyramide sociale, c'est un lieu qui attire l'attention de tous, « les gens de la ville, le lieu que désirent rejoindre tous les nobles provinciaux. La Cour représente aussi le monde tout entier », il s'applique à imiter ce modèle qu'est la Cour. Ainsi on retrouve un jeu permanant avec le masque dans les livres

...