DDFC, Olympe de Gouges

Introduction :

Dans un contexte particulièrement singulier tel que le 18ème siècle, il convient de situer la littérature d’idée comme une passerelle vers l’abolition des inégalités. En effet, dans ce siècle de contestation et de critique social, une nouvelle philosophie émerge, celle des lumières qui prône des idées universalistes. De nombreux auteurs prennent alors leur plume de façon à exprimer leurs idées comme les célèbres auteurs des Lumières Voltaire et Rousseau. Olympe de Gouges, pionnèrent du mouvement pour les droits des femmes, s’engage pour l’abolition de l’esclavage et l’égalité des sexes. Dans son œuvre, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (DDFC) de 1791 qui est une réécriture, un pastiche de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) de 1789, elle critique les incohérences de cette dernière. Toutefois la question qui se profile est de savoir si… problématique. Pour y répondre, nous étudierons dans un premier temps axe 1 puis dans un second temps nous analyserons axe 2.  

Ouverture :

De nombreux auteurs très connus, notamment Victor Hugo ou encore des auteurs plus récents comme Bell Hooks ont eux aussi combattu pour l’égalité homme-femme et contre les inégalités. En effet Victor Hugo, un célèbre auteur du 19ème siècle dit dans une de ces citations : "La femme est l'égale de l'homme. Quand elle aura les mêmes droits, elle montrera les mêmes vertus". On remarque ici que Victor Hugo faisait partie de ces grands écrivains qui combattait pour les conditions des femmes. Ce qui nous laisse nous poser la question suivante : Comment l'appel de grand écrivain à l'égalité des sexes a-t-il influencé la lutte contre les inégalités ?

Phrase de transition entre l’axe 1 et l’axe 2 :

Par ailleurs, Olympe de Gouges cherchait aussi à revendiquer les droits des femmes et à promouvoir l'égalité des sexes. Connecteur logique + idée de l'axe 2 en 1 ligne.

Conclusion :

• Rappel de la problématique.
• Résumé simple et complet des axes.
• Réponse à la problématique. Arriver au terme de ce travail, on peut dire que …
• Ouverture.

Lettre à la reine :

La lettre à la reine dans la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (DDFC) d'Olympe de Gouges est une adresse à Marie Antoinette, la reine de France à l'époque. Dans cette lettre, Olympe de Gouges exprime son point de vue sur les droits des femmes et dénonce l'injustice et l'inégalité entre les sexes. Elle demande à la reine de soutenir la cause des femmes et de contribuer à la création d'une société plus égalitaire. L'objectif est de sensibiliser la reine et la société à l'importance des droits des femmes, en espérant un soutien de sa part. La lettre vise à susciter une prise de conscience sur la nécessité d'accorder aux femmes les mêmes droits et libertés que ceux des hommes. Avec cette dédicace, Olympe de Gouges sollicite la reine afin de l'inciter à prendre part à son combat et à défendre les droits des femmes. Pour l'auteure, la Révolution française sera un succès à partir du moment où les femmes ne seront plus exclues de la vie publique et de la politique.

Revendication égalité : lettre dédicatoire à la reine elle l’appelle “madame” et non “Votre majesté”.

Homme es-tu capable d’être juste ?

L'auteure s'interroge sur la capacité des hommes à être justes et leur légitimité à exercer seuls le pouvoir. Elle explique que, chez les autres espèces, il n'existe aucune inégalité entre les sexes. Elle réaffirme que la Révolution ne pourra se terminer qu'à partir du moment où l'égalité entre les hommes et les femmes sera garantie.

Préambule : Pastiche de la DDHC de 1789.

Olympe de Gouges justifie et légitime son ouvrage en rappelant que les femmes font partie intégrante de la nation et que si la société et les gouvernements sont corrompus, c'est parce que les droits des femmes sont bafoués. Elle affirme que si ces derniers sont respectés, alors la société sera meilleure et les hommes seront plus heureux.

« Les mères, les filles, les sœurs, représentent de la nation demandent à être constitué en assemblé nationale. » = Enumération sur un rythme ternaire. Féminin décliner sur toutes ces formes à l’ouverture du texte. Plus de visibilité pour les femmes. Les femmes veulent avoir du pouvoir politique dans l’assemblé nationale.

1. Contexte historique : La DDFC est rédigée en parallèle à la DDHC, reflétant les idéaux révolutionnaires.

2. Égalité des droits : Le préambule revendique l'égalité des droits entre les sexes, insistant sur le fait que les femmes sont des citoyennes à part entière.

3. Liberté et résistance à l'oppression : Le texte défend le droit des femmes à la liberté et à la résistance contre l'oppression, soulignant qu'une société sans garantie des droits fondamentaux et sans séparation des pouvoirs ne peut assurer la liberté, la sécurité et les droits.

4. Droits politiques : Il évoque la participation politique des femmes, soulignant leur droit de contribuer à la législation en tant que citoyennes.

5. Droits civils : Le préambule aborde également les droits civils des femmes, affirmant qu'elles ont le droit de monter sur l'échafaud de la même manière que les hommes, et appelant à une égalité totale devant la loi.

6. Réflexion sur la nature des droits : Le texte engage une réflexion sur la nature des droits, insistant sur le fait que les droits naturels et imprescriptibles de la femme résultent de la tyrannie exercée par l'homme et non de la nature des choses.

7. Réponse aux déclarations antérieures : Le préambule fait référence à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, critiquant le caractère particulièrement masculin de cette déclaration et appelant à l'inclusion des droits des femmes.

Article 1 à 17 expliquer :

Article 1 : La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondés que sur l’utilité commune.

• La femme nait libre et demeure égale à l’homme car à l’époque il n’était pas égal donc modifications de façon à avoir une égalité.

Article 2 : Le but de tout association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de la femme et de l’homme.  

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