Commentaire lettres 81 Liaisons Dangereuses

Commentaire Lettre 81 Liaisons Dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos

L’idéal à cette époque était de ressembler à celui que l’on appelait “l’honnête homme”, figure d’un homme qui possède une formation intellectuelle solide, une culture très développée, beaucoup de valeur moral et qui est maître de ses passions. Nous allons étudié un extrait d’une œuvre nommée Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos. Dans cet extrait la marquise répond au Vicomte de Valmont tout en faisant une éloge sur sa personnalité. Comment la marquise fit-elle son éloge et se différencie des autres femmes qu’elle dénigre ? Dans un premier temps nous parlerons d’une lettre autobiographique et dans un dernier temps nous évoquerons l’orgueil de Madame de Merteuil qui est sa faiblesse.

        Dans un premier temps nous allons voir l’omniprésence de Madame de Merteuil et l’autoportrait de l’enfance à l’âge adulte.

        Madame de Merteuil est le sujet principal de cette lettre. Alors qu’elle devait répondre au Vicomte, la Marquise s’obstine à parler d’elle et multiplie les emploie des pronoms à la première personne : « Mais moi, qu’ai-je » ligne 1, mais aussi ligne 2 avec 5 emplois. On peut donc qualifier la marquise d’égocentrique car elle parle avec des invasions de pronoms la qualifiant. La Marquise est donc omniprésente dans la première partie de la lettre ce qui nous permet d’en apprendre plus sur le portrait moral que se dresse la Marquise en personne .En effet, nous pouvons voir qu’elle utilise des adjectifs péjoratifs à l’égard des autres femmes comme avec le terme « inconsidérées » ligne 1. Elle emploie également des adjectifs mélioratif à son égard « mes profondes réflexions » ligne 4, « avec soins » ligne 9.

Dans la lettre nous pouvons remarquer une grande évolution de la Marquise. Elle-même montre comment elle s’est rendu supérieur au autres en utilisant du passé pour de la description avec l’imparfait « Ressentais-je » ligne 14 ou pour faire avancer l’histoire le passé simple « j’essayai » ligne 11 et « j’obtins » ligne 12. Elle fait remontée des souvenirs assez lointain « le temps où, fille encore ». Madame de Merteuil se fit son éducation seule et appris au fur et à mesure du temps « auquel l’expérience » ligne 27 mais elle savait qu’elle serait au-dessus des filles de son âge. L’éducation au « Couvent » ligne 33 la aidé à forger son caractères.

Nous allons aborder l’estime que la Marquise se porte et l’admiration de sa propre vie.

Même si son enfance n’a pas été facile à cause « des douleurs volontaires » ligne 15 Madame de Merteuil montre une estime d’elle-même très poussée, « Je me suis travaillée »ligne 16 montre qu’elle doit en aucun cas son éducation à quelqu’un d’autres mais bien à soit même. Nous pouvons remarquer à la ligne 29, 30, 31 que la Marquise est devenue une femme prétentieuse. Ainsi elle critique et méprise tout les politiciens et les scientifiques en général « je possédais déjà leur talent » alors qu’elle n’avait même pas quinze ans. Sa curiosité débordante la poussé à un haut niveau intellectuel, l’assurance « dans ces gestes » ligne 22 affirme qu’elle à forger sa propre opinion et sa son propre esprit. L’estime de Madame de Merteuil est poussée à l’extrême grâce aux premiers mots « Mais moi » ligne 1 qui sont suivi d’une question rhétorique. Elle justifie le fait qu’elle soit étourdie ligne 7 ou distraite ligne 8  par le fait de recueillir des informations qu’elle juge caché.

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