Commentaire de Zaire acte II, scène 3
Commentaire de texte : Commentaire de Zaire acte II, scène 3. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nathan PEIXOTO • 5 Mars 2023 • Commentaire de texte • 2 396 Mots (10 Pages) • 284 Vues
Commentaire de texte
Voltaire est un philosophe, écrivain, poète, encyclopédiste ainsi que dramaturge du 18e siècle. Voltaire est aujourd’hui connu pour ces écrits et conte philosophique comme Candide mais de son temps il était aussi reconnu pour ces pièces de théâtre qui font ,la plupart d’entre-elles, plus de cent mille entrées dans les salles de théâtre. Le passage étudier est issu de Zaïre qui est une pièce de tragédie en cinq actes qui est représenté en 1732, cette pièce recevra un accueil favorable du public et de ces pairs. L’extrait se situe à l’acte II, scène III de la pièce. La scène se passe après que Lusignan, le chef des esclaves chrétien qui ont été fait prisonniers du sultan Orosman, soit libéré par Orosman suite à la demande de Zaïre. Auparavant, Zaïre avait annoncé aimer Orosman et que c’était réciproque et que leur mariage était annoncer. Lorsque Lusignan sortie enfin de sa prison dont il était prisonnier depuis bien longtemps, il dit vouloir retrouvé ces enfants disparus et cet extrait est donc la découverte des personnages et lecteurs que les enfants disparus de Lusignan sont Zaïre et Nérestan. Comment cette scène de retrouvailles devient, par le personnage de Lusignan, une scène tragique faisant l’éloge religieux ?
Le passage peut se découper en deux mouvements, le premier va du vers 624 à 646 où les personnages sont remplies de joie suite à leur retrouvailles entre eux. Le second mouvement du texte va du vers 647 jusqu’à la fin, la tirade de Lusignan, moment où Lusignan se fait porte-parole chrétienne envers sa fille après avoir appris les fiançailles de cette dernière.
Du vers 623 à 630 est la parole de Lusignan, les deux premiers vers nous informe que les deux enfants que sont Nérestan et Zaïre ressemble à leur mère avec l’énumération « Leur parole, leur traits » suivi par « De leur mère […] les vivants portraits » donnant la sensation que Lusignan se rappel du passé et commence à se laisser porter par sa mémoire et son soulagement. Sa joie immense se retrouve en hyperbole avec le terme « grand Dieu » en s’adressant à ce dieu directement puisqu’il utilise la deuxième personne du singulier et en associant les verbe « veux » et « permets » afin de montrer la grandeur et la puissance de ce dieu qui a réunis cette famille perdus. Lusignan continue avec son dieu en lui demandant une grâce, un miracle, et de lui « ranimer ces sens » qui signifie de le guérir de son temps de captivité et donc d’être sûr que ces sens ne le trompe pas. La rime des vers 625 et 626 avec « je voie » et « ma joie » peut nous faire penser à une phrase en elle-même où Lusignan dit donc qu’il voie sa joie et que c’est grâce à « Dieu » qu’il en est capable. Du vers 628 à 630, Lusignan, afin de s’assurer que la vérité soit tel qu’on lui présente, il va poser une question à son soi-disant fis sur une marque qui serai donc la preuve absolu de leur lien de parenté. Cette marque est une cicatrice qu’il qualifie de « heureuse » malgré qu’elle fut causé par une épée « d’une main furieuse » qui serais sûrement celle d’un barbare. Nérestan confirmant qu’il possède cette marque alors Lusignan laisse aller son enthousiasme et lance des exclamation a son dieu qualifié comme « juste » qui aussi sert de se qualifier lui-même et déclarer que ces combats et sa vie était bonne et vertueuse pour que ce dieu lui rende justice ; il qualifie aussi ces retrouvailles comme « heureux moments » ce qui nous montre clairement le bonheur de Lusignan. Au vers 634 le qualificatif « heureux » est réutiliser par Lusignan soulignant le bonheur de cette scène et créant chez les spectateurs de l’empathie pour les personnages, le religieux est toujours présent avec « qui m’éclair » qui pourrait être la lumière divine. L’empathie et pathétique de la scène est montré par un personnage de la pièce qui au vers 635 dit lui-même sensible à ce qui se passe quand il dit « mon cœur se sent toucher », de plus il dit dans le même vers qu’il est touché par « un bonheur si grand » répétant le thème du bonheur et la force de cet instant avec l’adjectif « grand bonheur » ; le personnage de Châtillon a un rôle double jouant à la fois lui et les spectateurs. Le vers 637 appuie sur la difficulté qu’a eu Lusignan et sa famille à se retrouvé mais aussi leur tragique vie lorsqu’il dit « enfin, chère et triste famille ».Le vers suivant on voit déjà une séparation entre le fils et la fille lorsqu’il qualifie Nérestan de « digne héritier » le rendant donc noble alors que sa fille n’a rien qu’un simple « hélas ! » qui appuie sur le destin tragique de Zaïre et montrant que Lusignan ne sait pas vraiment comment la qualifier ne connaissant pas sa vie depuis sa naissance alors que son fils à déjà prouvé sa valeur et sa foi par ces bataille et le fait qu’il soit revenu libéré les prisonniers chrétien. Du vers 639 à 644, un nouveau soupçon se créer chez Lusignan et cette fois-ci sur sa fille mais non pas sur leur parenté mais sur ce qu’elle est devenu alors qu’elle a été captive depuis petite. Il parle de « soupçon » et de « trouble » montrant son instinct que quelque chose ne va pas, et avec les rimes « cette horreur »(v.639) avec « comble du bonheur »(v.640) nous montre que son bonheur est interrompu et que seulement si son doute est levé alors son bonheur reprendra. Lors des deux vers suivant Lusignan va s’adresser à Dieu directement, pas à Zaïre qui est la principale concernée, si sa fille lui est « rendu chrétienne ». On comprends donc que pour Lusignan la religion chrétienne est aussi importante que la famille et le bonheur si ce n’est plus car le risque de cet absence du christianisme chez Zaïre est source de problème et horreur pour son père. Les vers 643 et 644 sont des exclamation de Lusignan exprimant qu’il a compris avant même que Zaïre ne parle que le doute s’avère malheureusement vrai. Il comprends avec le silence de sa fille car il dit « Tu te tais ! je t’entends ! », il est ici capable d’entendre un silence dans le sens qu’il interprète son silence comme une réponse mais une réponse qu’il n’apprécie pas car il crie « ô crime » pour qualifier ce qu’il dit entendre mais aussi car il décrit sa fille comme « malheureuse ». La réponse de Zaïre explique sa situations en deux vers car elle se dit « sous les lois d’Orosman » rappelant qu’elle est esclave de ce sultan et ces lois puis finis en rime avec « elle était musulmane » pour donner sa réponse claire qu’elle n’est pas chrétienne comme l’espérait son père mais pour le spectateur et Nérestan cela laisse aussi entendre qu’elle est aussi fiancée à ce sultan étant sous les lois du mariage et devenu musulmane pour pouvoir le marier, mais on peut aussi voir comme un rappel à la première scène de la pièce entre Zaïre et Fatime où Zaïre explique que ne connaissant que cette religion musulmane elle l’est devenu. Suite à cette réponse se suit donc la tirade de Lusignan.
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