Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « L’albatros », 1857
Fiche de lecture : Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « L’albatros », 1857. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mrgxemtb • 16 Avril 2023 • Fiche de lecture • 754 Mots (4 Pages) • 207 Vues
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « L’albatros », 1857
4 quatrains en alexandrin, rimes croisées.
Mouvements : 3 premiers quatrains décrivent le qutodidien des albatros, puis le dernier quatrain laisse entrevoir une chute du poème et montre ce que vit le poète.
« Souvent » = présent vérité général, le poème début comme une narration, petite histoire, mais comme un jeu de symbole qui s’ouvre par la chute du poème a la 4e strophe on comprend le réseau d’indices disséminer dans le poète. « Sur les planches » = fait référence de manière implicite à la scène de théâtre ; l‘adverbe « a peine » v5 entrée en scène, métaphore théâtrale venant mettre en évidence les idées qui vont suivre le verbe « mimer » comme si les marins jouaient un rôle « v12 » Cette métaphore théâtrale fait ressortir la cruauté des hommes au travers du jeu de rôle et de l’élément du feu capables de martyriser celui qui est diffèrent et incapable de le comprendre
Poème narratif, mais des lors que l’on progresse dans le poème, on voit l’entrée symbolique, il y a deux strates de couches : narrative et symbolique
Hypothèse de lecture : l’oiseau dans les airs est magnifique, splendide mais il se fait capturer par les marins à bord et se fait ridiculiser.
On peut entrevoir une opposition, opposition multiple, elle conserve la caractérisation de l’oiseau, caractérisé de manière méliorative lorsqu’il est dans le ciel et de manière péjorative lorsqu’il est au sol (sol= pont du navire) Opposition spatiale (ciel- terre ; le haut et le bas) le haut = méliorative positive, bas = péjorative négative. Axe vertical qui relie le haut et le bas le ciel et la terre, l’albatros permet de relier, car il vient du ciel jusqu’à la terre et inversement. Gouffres = profondeur = vagues crées des creux, insiste sur la verticalité = important. Les oiseaux sont attirés comme une sorte de vertige vers le pont du navire comme s’il ne pouvait pas rester complètement seul etc. Il est attiré par les hommes. Ce poème est l’expression parfaite entre romantisme et symbolisme. Les marins symbolisent les hommes et l’oiseau pourrait être un messager de Dieu, il est attiré vers la Terre même s’il a cette aspiration divine et idéal vers le haut, le plus, lointain et l’infini
Mise en scène du sublime romantique vers cet axe vertical, cet axe semble être brisé, cassé par le poète par un axe horizontale représenté par le navire qui avance
Oiseau = Spleen total, malheur pourtant c’est le compagnon
4 éléments : air = le ciel ; eau = mer ; la terre = le sol ; le pont du navire ; feu = « brûle gueule » une pipe. Terre et feu = liés aux hommes, au négatif et au bas et l’air et l’eau sont liés de manière symbolique au divin, l’idéal donc espace de l’albatros. L’élément du feu est introduit par l’élément de la Terre= les hommes, source de souffrance et de mal être, l’oiseau est mal auprès des hommes. L’élément de l’eau induit, la chute, le vertige de l’oiseau au travers du symbole du sublime, mais en même temps fait synthèse avec la mer car le navire glisse sur la mer.
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