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Baudelaire, Les Fleurs du Mal

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Par   •  29 Avril 2023  •  Dissertation  •  1 327 Mots (6 Pages)  •  453 Vues

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Dissertation Baudelaire, Fleurs du Mal

        Charles Baudelaire est un poète du XIXe siècle qui a publié en 1857 le recueil de poème intitulé les fleurs du mal. Dans le titre du recueil, deux grands thèmes sont en opposition, le Spleen et l’Idéal. Le poète romantique Alfred de Musset a écrit dans « Le Pélican »(Nuit de mai,1835) : « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,/ Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots. ». Les mots utilisés comme « désespérés », « sanglots » font partie du champ lexical de la tristesse comme malheur, douleur, souffrance, Spleen. De plus, les mots « beaux », « immortels » signifient que tous les poèmes en lien avec le Spleen, la souffrance … sont les poèmes les plus beaux. Cette conception de la poésie convient t-elle à celle de Baudelaire ? Après avoir vu en quoi la beauté poétique vient du Spleen, il conviendra de voir en quoi elle vient de l’Idéal.

        Dans les poèmes de Baudelaire, on retrouve de nombreux poèmes appartenant au Spleen.

        Tout d’abord, le désespoir de la condition humaine. On retrouve dans « La Charogne » une obsession de la mort : « Et le ciel regardait la carcasse superbe / Comme une fleur s’épanouir ». On peut voir que Baudelaire veut rendre la «carcasse » plus belle avec le mot « superbe » et en la comparant à une fleur qui s’épanouit. On peut lire cette obsession de la mort dans toute la section « La Mort ».

Le désespoir de la condition humaine chez Baudelaire passe aussi par le temps qui passe et l’ennui. Dans le poème « L’Horloge » : « Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues / qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or ! » les minutes font ressentir une oppresion mais malgré le temps qui passe, il faut profiter de chaque moment. « -Ô douleur, Ô douleur ! Le temps mange la vie, ». A la fin du poème « L’ennemi », Baudelaire montre le désespoir du temps qui mange la vie, la « douleur » se rapporte au Temps qui est une allégorie. Dans « Le guignon » : « L’art est long et le Temps est court », ce passage montre que la beauté poétique est un art qui dure contrairement au Temps même, de plus ce poème en parle donc fait durer le Temps grâce à la beauté poétique.

        Ensuite, le Spleen est beaucoup représenté dans les poèmes de Baudelaire. En effet, dans le poème « Au Lecteur », on peut lire la liste des malheurs de la condition humaine sous le signe de « Satan ». « Hypocrite lecteur, - mon semblable,

- mon frère ! », dans ce passage, il explique que les lecteurs sont hypocrites, et montre qu’il a conscience que tout le monde est comme ça en disant même qu’il l’est aussi « - mon semblable, - mon frère ».

On observe un effet de chute dans l’angoisse dans le poème « Spleen 4 » : « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle / sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis. » Le ciel enferme  l’esprit comme des barreaux de prison et l’ennui s’installe.

        La beauté poétique vient du Spleen aussi par les sentiments d’exclusion. L’amour, la femme et la douleur sont présents dans les poèmes de Baudelaire : « Quand vers toi mes désirs partent en caravane, / Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis. » On comprend du poème « Sed non Satiata » qui est dédié à Jeanne Duval que les regards de Jeanne inquiète Baudelaire plus qu’il ne le réconfortent avec le mot « ennui » qui renvoi au Spleen. Dans « Le vin de l’assassin » : « nul ne peut comprendre » il a tué sa femme malgré son amour pour elle. Dans ce passage, on voit qu’il se sent exclus, il est seul.

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