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Arthur Rimbaud, lettre à Izambard

Dissertation : Arthur Rimbaud, lettre à Izambard. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2024  •  Dissertation  •  1 039 Mots (5 Pages)  •  509 Vues

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Français

« Que voulez-vous, je m’entête affreusement à adorer la liberté libre » écrit Rimbaud dans une lettre à Izanbard

  • Rimbaud analyse lui-même sa conception de la vie

« Que voulez-vous »

= C’est comme ça et pas autrement, une sorte de fatalité qui montre que Rimbaud n’a pas l’intention de changer

« je m’entête affreusement à adorer »

= Antithèse hyperbolique, les bons et les mauvais côtés de cet entêtement

« la liberté libre »

= Une liberté absolue différente d’une liberté avec des contraintes => Les normes sociales/la censure/la politique (les régimes politiques)/les sentiments/la famille/la religion

= Liberté inconditionnelle, pléonasme et polyptote

Rimbaud s’adresse à son professeur de rhétorique et lui déclare vouer un culte à la liberté absolue, même s’il est conscient que cet entêtement ne va pas être facile à vivre au quotidien.

Problématique reformuler : En quoi cette soif de liberté est-elle essentielle à Rimbaud pour créer une poésie novatrice ?

de se déplacer : poésie de la Bohème

          | °Eloge de la nature qui permet l’évasion et la contemplation

          | °Récit des fugues

          | °Être libre d’aimer : récit des aventures amoureuse

          |

Liberté libre --- de penser : °Critique sociale

         |                              °Critique politique

         |                              °Critique religieuse

         |

de crée : °Des nouveaux codes poétiques

          °Le langage prosaïque

                °Les thèmes abordés => transfiguration du quotidien

**Liberté de se déplacer :**

1. **Poésie de la Bohème (Ma Bohème)** :

Le thème de l'errance est introduit au premier quatrain avec la répétition du verbe « aller »: « Je m'en allais » (v. 1), « J'allais » (v. 3).

L'imparfait, employé tout au long du sonnet, suggère la répétition, l'habitude des actions évoquées: « devenais », «j'étais » (v. 2-3), « avait », « j'égrenais » (v. 5-6), « écoutais », «sentais » (v. 9-10), « tirais » (v. 13).

Ce thème de l'errance se développe à travers le champ lexical du trajet (« course », v. 6 et « routes », v. 9) et la comparaison au Petit Poucet, mise en valeur par le tiret qui la précède: «- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course/Des rimes. » (v. 6-7). Mais au lieu de semer des cailloux, le poète sème des rimes.

D'autre part, la destination du voyage n'est pas mentionnée. Le poète marche sans but précis, ce qui définit bien l'errance.

Les seules indications de lieux sont vagues, imprécises, voire surnaturelles: « sous le ciel » (v. 3), « Mon auberge était à la Grande-Ourse» (v. 7), « au bord des routes » (v. 9), « au milieu des ombres fantastiques » (v. 12).

Dans cette errance, le poète se sent libre.

2. **Éloge de la nature qui permet l’évasion et la contemplation (Le Dormeur du val)** :

  Un environnement protecteur

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