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Analyse linéaire, elle était déchausée elle était décoiffée de Victor Hugo

Cours : Analyse linéaire, elle était déchausée elle était décoiffée de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2023  •  Cours  •  720 Mots (3 Pages)  •  204 Vues

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OD 1 – La Poésie

S1:  « Elle était déchaussée elle était décoiffée »

  • Le recueil se veut autobiographique, cependant pour ce poème, V. Hugo ne donne pas de lieu et pas de date.

Sois, l’auteur a vraiment vécu l’évènement décrit et il ne se souvient pas du lieu et de la date

Ou alors, c’est de la fiction

  1ère strophe :

Présentation d’un « Elle » et d’un « Je » répartis en deux vers chacun. Une femme très naturelle, et un « Je » très direct et hardis.

Il y a un parallélisme entre coiffée et chaussée, ce même est un hémistiche ( symétrie du vers ).

Il commence par « déchaussée », ce qui signifie qu’il la regarde de bas en haut.

On est a l’imparfait, le temps de la description : il la regarde longuement.

« Parmis les joncs penchants » → Ils se penchent, tirant la révérence a la femme parmi eux

En plus d’être surprise dans son intimité, elle est assise, elle est vulnérable et dans un position d’infériorité. C’est une proie.

Elle est en communion avec la nature, qui l’intègre, elle peut faire penser a une nymphe, à « mère nature »

« Moi qui passais par là »  L’idée de hasard, il se dédouane de sa présence dans son intimité

« Je cru voir une fée »  Comparaison a une fée ( de la nature), une sylphide. Utilisation du verbe croire = une incertitude. Une brève hallucination, une apparition.  

«  Veux tu t’en venir dans les champs ? » → Il la tutoie, c’est une invitation très directe cependant, cela coupe court a ses regards indiscrets, il ne la mate pas, il débute l’échange. Utilisation d’un verbe de volonté, il lui laisse le choix

  • La femme est l’allégorie de la beauté, qui selon Victor Hugo, est la femme au naturel. Donc il fantasme.

  2ème strophe :

« Elle me regarda de ce regard suprême » Suprématie/ Regard divin , d’un être supérieur qu’on regarde mais qu’on ne touche pas, inaccessible. Elle est complètement dévoilée mais son regard demeure mystérieux. « Les yeux sont le miroir de l’âme »

«  Veux tu, c’est le mois ou l’on s’aime » → Le mois ou l’on s’aime désigne la saison reproductrice qui fait écho a sa nature de « nymphe », il ajoute un argument

→ Là ou dans la dernière strophe il utilisait TU, ici il utilise ON, pronom indéterminé

« Veux tu nous en aller sous les arbres profonds » → A la suite du dernier vers, il utilise NOUS qui est cette fois ci déterminée. Sous les arbres profonds, afin de se dissimuler.

  3ème strophe :

« Elle essuya ses pieds a l’herbe de la rive »  Elle entreprend un mouvement pour quitter son milieu naturel. Insistance sur ses pieds.  L’herbe rajoute de la couleur au tableau.

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