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Commentaire encyclopédie Diderot

Commentaire de texte : Commentaire encyclopédie Diderot. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Juin 2023  •  Commentaire de texte  •  1 439 Mots (6 Pages)  •  223 Vues

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Philosophie explication de texte Encyclopédie, DIDEROT

Le texte étudié ici est extrait de l’Encyclopédie écrite par Diderot et d’autres philosophes en 1751. Cette dernière est composée de plusieurs articles, dont celui que nous allons expliquer; l’article « Animal ». Dans cet ouvrage, Diderot a pour but de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes, et de le transmettre à ceux qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succèderont. Une lecture immédiate et trop rapide de cet extrait donnerait à penser que Diderot s’en tient à une simple distinction de l’homme et l’animal par rapport au langage; alors que le thème de celui-ci est le langage comme résultat d’une réflexion.

La thèse que présente Diderot dans cet extrait est que le langage est le propre de l’homme puisque celui-ci est le résultat d’une réflexion préalablement faite.

L’enjeux ici est alors de savoir si les animaux aurait été supérieur à l’homme si ils avaient été dotés de langage.

On peut donc se poser la question, comment Diderot va-t-il mettre en place sa thèse de manière à ce que la réflexion ressorte essentielle à la langue? Et donc à l’évolution d’espèce?

La réponse à ces question s’effectuera en trois partis. Dans un premier temps, l’auteur exposera sa thèse en s’appuyant sur l’opposition homme - animal. Dans un second temps, il mettra en place des exemples animaliers spécifiques. Et dans un dernier temps, il démontrera le postulat de perfection que représenterai l’animal s’il acquerrait le langage.

Dès le commencement de l’extrait, Diderot présente la langue comme le résultat d’une « suite de pensée » en utilisant « c’est par cette raison » pour accentuer ce résultat. Cela démontre une adéquation entre ce que l’on dit et ce que l’on pense. Ce processus logique est encré dans le fait de penser pour par la suite pouvoir parler. C’est par le biais de cette première affirmation que l’auteur va pouvoir conclure que « les animaux n’ont aucune langue » et donc mettre en place une opposition homme - animal. Et même en faisant une concession, en acceptant qu’ils puissent avoir ne serait ce qu’une once d’esprit avec le terme « premières appréhension », l’auteur parvient tout de même a démontrer que même ce qu’il y a de plus primaire et instinctif chez l’homme, les bêtes ne l’ont pas car « ils sont incapables de former cette association d’idées ». Diderot se distingue sur ce point de Descartes. Pour Descartes, l'animal n'a ni âme ni raison. En dépit des apparences, l'animal n'a pas de pensées. Il réagit automatiquement à des stimuli. C'est une créature intégralement déterminée, qui est conçue sur le modèle d'un système mécanique. Ils les considèrent donc comme des animaux-machines. Jusqu’à maintenant la thèse de Diderot rejoint celle de Descartes bien qu’elle arrive a si détacher. Pour Diderot, en effet les animaux agissent mécaniquement mais ils le font particulièrement bien au point de s’approcher de la perfection.

Un peu plus loin en utilisant l’adjectif « seule » le philosophe va exclure toute alternative à cette fatalité et appuyer sa thèse par la même occasion. L’animal ne pense pas donc ne parle pas, puisque la langue équivaut à une traduction pratique de la pensée . Diderot va donc présenter l’un par rapport à l’autre avec un effet de cause à conséquence; « c’est, parce qu’ils ne peuvent joindre ensemble aucune idée, qu’ils ne pensent ni ne parlent ». L’auteur fait le processus inverse que celui mis en place au début du texte, puisque dès à présent le fait de ne pas être capable d’associer une idée revient au fait de n’avoir aucun langage. Alors que précédemment, c’était le schéma contraire qui était mis en avant. Diderot démontre par l’exemple des animaux le postulat de départ. Ce sont les nombreuses négations présentent tout au long de ce début d’extrait qui permettent de montrer tous ce que l’animal peut faire par rapport à l’homme. Lorsque l’auteur dit «  c’est par la même raison qu’ils n’inventent et ne perfectionnent rien », il passe une certaine étape. En effet, il met en avant la progression de l’homme, passé de sauvage à civilisé, qui est parvenu à inventer et perfectionner grâce à sa réflexion; contrairement à l’animal qui lui reste au même stade, aussi parfait soit-il.

Pour débuter la deuxième partie de son plan,

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