Le bonheur réside-t-il dans la satisfaction ?

« e        Si le bonheur était la finalité de l’Homme, il faudrait avoir la capacité de se maintenir dans un état durable de satisfaction. Néanmoins, selon la théorie d’Emmanuel Kant qu’il avance dans son livre Fondements de la métaphysique des mœurs, on ne peut pas agir pour être heureux mais tenter de s’en rendre digne par ses actions. Nonobstant, John Stuart Mill affirme dans L’Utilitarisme qu’il est possible d’agir pour être heureux mais en soulève le coût en disant ; « il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait ; il vaut mieux être Socrate insatisfait qu’un imbécile satisfait. ». Effectivement, selon lui, aspirer à des choses complexes permet d’acquérir la capacité d’apprécier les aspect plus profonds et plus complexe du bonheur même si celui-ci comporte des défis.

        En effet, il défend l’idée que l’insatisfaction résultant d’aspirations élevées peut être préférable à une satisfaction superficielle et ignorante alors qu’il pose le problème suivant : le bonheur réside-t-il dans la satisfaction ?

        Dès lors, comment John Stuart Mill démontre-t-il que la quête intellectuelle découlant de l’aspiration à un bonheur plus élevé et imparfait est préférable à la jouissance engendrée par la satisfaction d’aspirations simples ?

        Afin de répondre à ce questionnement, nous verrons dans un premier temps comment l’auteur critique l’idée quand préférant un bonheur plus élevé on sacrifie son bonheur en faisant la distinction entre le concept de satisfaction et celui de bonheur (ligne 1 à 4) avant d’introduire 2 type d’être qu’il oppose afin de souligner que l’enrichissement résultant de l’acceptation des imperfection découlant d’aspirations élevées peut être synonyme d’un plus grand bonheur que la satisfaction originaire d’aspirations simples (ligne 5 à 12) pour conclure sous la forme d’un proverbe (une morale?) énoncé au présent de vérité général ; l’importance d’aspirer à un bonheur plus élevé malgré les insatisfactions qui en résultent ainsi que l’effort de réflexion (ligne 12 à fin).

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